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SED : Decouvrez comment Paul Biya actionne le plan B, mauvaise nouvelle pour Amougou Belinga

L’enquête sur l’assassinat de Martinez Zogo est au point mort. A part l’audition du journaliste mardi du journaliste Paul Daizy Biya qui avait échangé des messages suspects avec Bruno Bidjang, il n y a rien de nouveau. Amougou Belinga et ses compagnons de misère croupissent toujours au secrétariat d’Etat à la défense. Leur sort est de plus en plus incertain car l’évolution de la procédure dépend désormais uniquement de Paul Biya.

Seul le chef de l’Etat peut procéder à la nomination d’un juge d’instruction militaire qui aura un grade égal ou supérieur à celui du lieutenant-colonel Justin Danwé, présumé chef du commando qui a enlevé et éliminé Martinez Zogo. Selon les sources, le ministre de la défense, Beti Assomo refuse de prendre toute action qui permettrait la libération ou le placement en détention des présumés assassins de Martinez Zogo sans l’accord du chef de l’Etat. Problème, l’agenda politique de Paul Biya semble avoir évolué. L’affaire Martinez Zogo ne serait plus à la tête de la liste des préoccupations du chef de l’Etat qui traine à procéder à la nomination du juge d’instruction militaire qui va se prononcer sur la libération ou non d’Amougou Belinga et cie.

Beti Assomo attend également Paul Biya pour se prononcer sur le sort du patron de la DGRE, Maxime Eko Eko. Nommé par Paul Biya avec rang de ministre, le chef de la Direction générale de la recherche extérieure séjourne également au secrétariat d’Etat à la défense dans l’attente d’une évolution de sa situation. Selon les sources, il nie son implication dans l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.

Des analystes et spécialistes du Cameroun estiment que le SED pourrait bien être la petite prison de ces personnes suspectées d’avoir assassiner Martinez Zogo. Ils sont nombreux à parier que Amougou Belinga, Bruno Bidjang et les autres suspects pourront faire plusieurs mois au SED sans connaître la suite de l’affaire. La méthode serait courante au SED. Cette situation indisposerait Amougou Belinga qui espérait depuis jeudi une rencontre avec un juge d’instruction qui allait statuer sur son sort.

En effet très amis avec le ministre de la justice Laurent Esso, le patron du groupe l’Anecdote a des contacts au sein de l’appareil judiciaire au Cameroun. Il perd rarement de procès. La plupart de ceux qui ont eu des problèmes avec lui ont fini à la prison centrale de Kondengui. Sarah, une des ses épouses est également une magistrate influente. Amougou Belinga selon des sources espérait jouer sur toutes ses relations pour se sortir d’affaire. Il va désormais prendre son mal en patience en attendant une décision prochaine du président de la République Paul Biya dont il prétend être un proche.

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