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L’ex-sous-préfet de Lokoundje condamné à 10 ans de prison pour le meurtre de sa petite amie


L’ancien délégué du gouvernement pour la subdivision de Lokoundje dans la région du Sud du Cameroun, Franck Derlin Eyono Ebanga, a été condamné à une peine de 10 ans de prison. Cette décision historique a été rendue le 6 mars par le tribunal militaire d’Ebolowa, le déclarant coupable du meurtre de sa petite amie de 23 ans, Lydienne Solange Taba, survenu il y a trois ans.

La cour a également imposé une amende de 45 millions de FCFA à verser à la famille de la victime.

L’affaire, qui a suscité un tollé dans la ville de Kribi, a attiré l’attention en juillet 2020 lorsque Lydienne, une étudiante universitaire impliquée sentimentalement avec le délégué du gouvernement, a connu une fin tragique. Franck Derlin l’a accidentellement abattue, soulevant initialement des inquiétudes quant à une possible impunité en raison de sa position gouvernementale.

Cependant, le récent jugement du tribunal militaire d’Ebolowa a placé la justice au premier plan, mettant ainsi fin à un processus judiciaire long qui a suscité l’intérêt public depuis l’incident.

La cour, dans son jugement, a souligné l’utilisation d’une arme à feu dans l’acte fatal et a déclaré Franck Derlin coupable.

Malgré les excuses de l’accusé à la famille de la victime, la cour a confirmé sa condamnation pour le crime.

L’affaire avait attiré l’attention non seulement en raison de sa nature tragique, mais aussi en raison des retards et des complexités perçus dans les procédures judiciaires.

Les liens présumés de Franck Derlin, qui s’étendraient jusqu’au niveau présidentiel, avaient suscité des inquiétudes quant à l’impartialité du processus judiciaire.

Il y a trois ans, une étudiante enceinte de 23 ans de l’Université de Douala, Lydienne Solange Taba, a été abattue à bout portant par son amant, M. Ebanga Eyono, ancien délégué de Lokoundje.

Il a fallu une indignation du peuple camerounais, tant au pays qu’à l’étranger, pour que le meurtrier soit convoqué par la justice militaire. Bien qu’il ait été laissé libre de se déplacer, des questions persistaient sur le traitement de l’affaire par le système judiciaire.

Le verdict, après des années d’attente et d’examens attentifs, offre une certaine forme de clôture à la tragédie qui a profondément affecté la ville de Kribi.





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