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L’enfance vue par Albert Anker exposée à la Fondation Gianadda


La Fondation Gianadda propose d’explorer l’oeuvre d’Albert Anker à travers une exposition thématique consacrée à l’enfance. Un thème qui a fasciné l’artiste suisse et donné vie aux « portraits d’enfants les plus remarquables de l’histoire de l’art du XIXe siècle ».

« Rares sont les peintres ayant abordé le thème de l’enfance avec autant de constance et de profondeur qu’Albert Anker », explique à Keystone-ATS Matthias Frehner, commissaire de l’exposition. Sur les 796 peintures et études à l’huile inventoriées que l’artiste du Seeland, né à Anet en 1831, a réalisées de 1848 à 1902, environ 500 représentent des enfants.

Albert Anker (1831-1910), lui-même père, était fasciné par l’enfance. « Il n’utilise pas les enfants pour décrire une situation nostalgique, il ne projette pas la vision d’un adulte sur l’enfance, ne les expose pas de manière voyeuriste ou lascive, mais veut saisir leur développement psychologique à différents âges. Ses petits modèles ne sont pas des objets », relève Matthias Frehner.

Documentaire et intemporel

Pour y arriver, « les enfants auxquels Anker s’intéresse sont totalement absorbés dans leur monde au moment où il les observe. Ils sont dans leur propre univers, révélant leur véritable état d’esprit, leur joie, leurs souffrances, tristesse », explique le commissaire de l’exposition.

A ce titre, ces peintures relèvent de la documentation et lui confèrent dans le même temps un caractère intemporel. « Toutes ces scènes sont crédibles, observées avec une précision extrême ; les mouvements et les expressions correspondent exactement au comportement des enfants d’aujourd’hui du même âge », ajoute Matthias Frehner, citant un pédopsychiatre.

128 oeuvres présentées

Portraits individuels, d’enfants jouant ou étudiant seuls ou avec d’autres, en compagnie de leurs grands-parents, figurants d’événements historiques ou dans des scènes de genre: 128 de ces oeuvres sont à découvrir jusqu’au 30 juin sur les cimaises de la fondation à Martigny.

L’exposition présente notamment des oeuvres sur papier de l’artiste qui s’est formé à Paris en suivant les cours de Charles Gleyre (1806 – 1874) et ceux de l’Ecole impériale des Beaux-Arts. Autant d’études préparatoires qui proposent « un aperçu significatif de la genèse de son oeuvre et laissent un riche héritage attestant aussi bien de sa maîtrise technique que de sa sensibilité…





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