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Au vu des tensions géopolitiques et de l’évolution des échanges au niveau mondial, la croissance sera modérée en Suisse et le renchérissement pourrait s’accentuer, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) jeudi.

« Les tensions géopolitiques, l’évolution de la structure des échanges et les conditions de financement restrictives font obstacle à la croissance », a souligné l’OCDE dans sa dernière étude consacrée à la Suisse. La progression de son produit intérieur brut (PIB) devrait rester modérée et s’établir à 0,9% en 2024, avant de se hisser à 1,4% en 2025.

L’inflation devrait quant à elle temporairement franchir la barre des 2% au cours de cette année, sous l’effet des hausses des loyers et des prix de l’électricité ainsi que du changement de taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Au final, elle devrait cependant s’inscrire à 1,9%, en recul par rapport à 2023 (2,1%). Un reflux est attendu pour 2025, à 1,4%.

Caractérisée par une économie dynamique, une main-d’oeuvre hautement qualifiée et des politiques macroéconomiques prudentes, la Suisse affiche des taux de chômage et d’inflation faibles, et son niveau de vie figure parmi les plus élevés de la zone OCDE. L’institution salue en outre le cadre budgétaire solide de la Suisse et la santé de ses finances publiques, avec un ratio dette publique/PIB à 37 % en 2023 jugé bas en comparaison internationale.

Augmenter encore la TVA

Pour conserver cette robustesse, l’OCDE encourage le pays à examiner plus systématiquement ses dépenses. Et, face aux pressions sur ses finances liées au vieillissement de la population, à mener une réforme en profondeur des retraites. Les recettes fiscales pourraient aussi être accrues, via un relèvement des taux de la TVA et des impôts sur la propriété immobilière qui demeurent parmi les plus bas de la zone OCDE.

Sur le plan des échanges commerciaux, la Suisse est encouragée à favoriser la diversification de ses chaînes d’approvisionnement en élargissant et en approfondissant les accords de libre-échange, tout en abaissant la charge administrative pour les entreprises.

Sur le front de l’emploi, le chômage demeure faible, mais les pénuries de main d’oeuvre et de compétences tendent à devenir structurelles, liées notamment au vieillissement de la population et une diminution de la durée de travail, s’inquiète l’institution. Dans ce contexte,…





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