La réconciliation entre Samuel Eto’o et Joseph Antoine Bell : une tentative avortée
La tentative de réconciliation entre Samuel Eto’o et Joseph Antoine Bell, qui s’est déroulée le 9 décembre 2021 à Douala, n’a malheureusement pas abouti comme prévu. Malgré les efforts des élites et patriarches Bassa de la région de la Sanaga Maritime, les tensions persistent entre ces deux personnalités du football camerounais.
Accompagné de sa mère, de son homme de confiance Kadji, ainsi que de courtisans et de journalistes, Samuel Eto’o s’est rendu au domicile de Joseph Antoine Bell pour présenter ses excuses et exprimer son désir de maintenir la paix. De son côté, Bell a demandé à Eto’o de reconnaître qu’il est son père.
La réunion, parrainée par sept patriarches Bassa, a été marquée par des rites traditionnels visant à sceller la réconciliation. Les patriarches ont averti les deux hommes des conséquences néfastes qui les attendraient s’ils trahissaient cette entente. Un pacte de paix a été signé entre Joseph Antoine Bell et Samuel Eto’o.
Cependant, après son élection en tant que président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), Samuel Eto’o n’a pas pris la peine d’appeler Bell pour l’informer de sa victoire ni de solliciter ses conseils. Cette attitude a suscité des interrogations quant à la sincérité de sa volonté de réconciliation.
De plus, la paix des braves conclue en décembre 2021 a été rompue après la Coupe d’Afrique des Nations. Bell a dû se battre pour être invité aux matches des Lions Indomptables et n’a pu assister aux tribunes d’honneur que grâce à l’intervention du ministère des Sports. Cette rupture de la réconciliation a profondément indigné les patriarches Bassa, qui y voient le résultat d’une loi karmique.
Il est regrettable de constater que malgré les efforts déployés pour réunir ces deux figures emblématiques du football camerounais, la réconciliation n’a pas été durable. Les conséquences de cette rupture restent à évaluer, mais il est crucial de rappeler l’importance de l’unité et de la solidarité au sein du football camerounais pour assurer un avenir prospère à cette discipline tant aimée par le peuple.
