attention à cette nouvelle arnaque redoutable qui fait de plus en plus de victimes en France

Les escrocs ne manquent pas d’imagination et mettent en place des stratagèmes de plus en plus élaborés. C’est le cas d’une récente arnaque qui cible les achats sur internet. Que choisir a lancé l’alerte devant un nombre de victimes qui ne cesse d’augmenter.

Le magazine a publié un article sur le sujet ce samedi 17 février. Et il dévoile les dessous de cette escroquerie qui est de plus en plus fréquente sur la marketplace de Facebook. Cette fonction du réseau social permet aux particuliers de mettre en vente des objets généralement d’occasion.

Les dessous de l’arnaque ont été révélés par une internaute

Mais certaines personnes mal intentionnées tentent de profiter de la crédulité des particuliers pour leur soutirer des sommes parfois rondelettes. Une nouvelle arnaque dite « à la société de transport«  a ainsi fait son apparition. Et une internaute prénommée Maryline a expliqué comment elle a bien failli se faire avoir en mettant en vente son canapé.

Après avoir publié son annonce, elle a vite été contactée par une personne intéressée. Celle-ci lui a proposé de faire passer un transporteur de la société DHL pour ramasser l’encombrant sofa. La présumée acheteuse lui a indiqué que le livreur se chargerait du paiement en lui remettant une enveloppe avec la somme convenue.

L’arnaque consiste à faire régler des « frais d’assurance »

Mais avant le passage du chauffeur, Marilyne doit préalablement régler « la somme de 250 € au titre des frais d’assurance. » C’est la procédure expliquée dans les instructions qu’elle a reçues de la part de la société DHL. La somme sera néanmoins remboursée à la vendeuse comme l’a expliqué la mystérieuse acheteuse.

Pour la rassurer, elle n’a pas hésité pas à lui faire parvenir des preuves de sa bonne foi. « Une photo de l’argent ainsi que deux SMS censés émaner de DHL, l’un assurant qu’une somme de 950 € (700 € pour le canapé + les 250 € d’assurance) a déjà été versée par l’acheteuse, l’autre donnant les instructions (…) pour régler le montant de l’assurance. », comme l’a raconté l’internaute.

Pour ce faire, il lui suffit d’acheter une recharge PCS. C’est en lisant toutes ces consignes que Maryline a commencé à avoir des soupçons. Il faut dire que ce type de moyen de paiement est souvent demandé par les escrocs qui ont fait des sites de vente entre particuliers leur terrain de chasse favori.

Heureusement pour elle, Maryline a flairé l’arnaque à temps. Mais elle a reçu dans la foulée d’autres propositions du même type qui à chaque fois mettaient en avant un ramassage du produit vendu par une société de transport. Au-delà de cet exemple pour le moins révélateur, Que choisir s’inquiète quant à la multiplication de ce genre de signalements. Et déplore le manque de contrôle de la part du réseau social.