11-Septembre : autant de pompiers sont désormais décédés de maladies inhérentes aux opérations de secours que lors des attentats
Ils sont 343. Trois cent quarante-trois pompiers new-yorkais ont désormais perdu la vie des suites de maladies consécutives aux opérations de secours lors des attentats du 11 septembre 2001 contre les tours jumelles du World Trade Center, soit autant que le nombre de pompiers décédés le jour même.
Deux membres des pompiers de New York (FDNY) sont décédés récemment de maladies liées au 11-Septembre, quelques jours après le 22e anniversaire des attentats les plus meurtriers de l’histoire américaine, provoquant la mort de 2 977 personnes à New York, Washington et Pittsburgh.
Deux nouvelles victimes de 67 et 73 ans
Les deux plus récentes victimes sont Hilda Vannata et Robert Fulco. Hilda Vannata était une technicienne médicale d’urgence, décédée le 20 septembre des suites d’un cancer à l’âge de 67 ans, précisent les pompiers. Originaire de Porto Rico, elle avait déménagé à New York dans son enfance avant de rejoindre les pompiers en 1988, où elle a officié comme ambulancière pendant 26 ans.
Robert Fulco est quant à lui mort samedi, décédé à cause d’une fibrose pulmonaire consécutive à l’exposition aux poussières et aux débris lors des opérations de secours. Âgé de 73 ans, il était à la retraite depuis plusieurs années. « Nous savions depuis longtemps que ce jour arriverait, mais le fait qu’il arrive rend la nouvelle toute aussi frappante », a souligné sur les réseaux sociaux Laura Kavanagh, membre des pompiers new-yorkais.
« Nous avons perdu 343 de nos héros en un jour, et aujourd’hui, ce sont 343 de plus. Le FDNY ne les oubliera jamais. C’est notre héritage. C’est notre promesse », a-t-elle conclu dans un post Instagram.
Selon les pompiers, 11 000 des leurs souffrent de maladies liées aux attentats du World Trade Center, dont 3 500 atteints d’un cancer. L’exposition aux particules toxiques à la suite de la catastrophe a considérablement augmenté le risque de maladies cardiovasculaires, de maladies respiratoires et de cancer au sein des secours mobilisés, note CNN.
