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Yaoundé : un militaire arrêté après avoir volé un appareil de 3 500 Fcfa


Une vidéo, circulant récemment sur les médias sociaux, montre l’officier militaire entrant dans un magasin, apparemment avec l’intention de faire un achat.

Après s’être fait passer pour un client régulier, il saisit stratégiquement l’occasion lorsque le propriétaire du magasin est momentanément distrait. Les images montrent le moment où il s’empare d’un haut-parleur de petite taille et le dissimule dans sa tenue militaire. Les rapports indiquent que le suspect a été intercepté dans les rues du quartier concerné le vendredi 25 novembre.

L’incident a suscité une vague de réactions de la part du public, reflétant un mélange d’incrédulité et d’inquiétude face au comportement d’un membre de l’armée. « Le pays est dur comme de l’acier », a fait remarquer Aubin Demanou, se faisant l’écho des sentiments de nombreuses personnes qui s’interrogent sur la motivation de telles actions.

« Ils ne peuvent pas faire comme au Mali et au Burkina, ils passent leur temps à voler comme des moins que rien. Ana’stasia, un autre observateur, se demande si l’ingénieur militaire était sous l’emprise de la drogue ou s’il était possédé pour commettre un tel acte.

De son côté, Phenoulle suggère que l’individu en question était peut-être une « mauvaise graine » avant même de s’engager dans l’armée. Elle a fait remarquer : « Ce sont ces personnes que nous envoyons à l’armée pour que la famille puisse respirer ».

Cet incident n’est pas un cas isolé au Cameroun, puisque le pays a connu des cas similaires d’agents de sécurité impliqués dans des activités criminelles. Souvent, les criminels se déguisent en officiers militaires pour exploiter les civils, tandis que certains, surpris en train de porter des vêtements militaires, se révèlent être d’authentiques membres des forces armées.

En 2022, un capitaine de l’armée, Michel Julio Effa Effa, a été arrêté pour vol et torture. Son arrestation, qui a eu lieu dans le village d’Aka’a Esse, près de Sangmelima, dans la région Sud, a révélé qu’il possédait 25 armes dissimulées dans une église où il avait été pasteur.

Au fur et à mesure que les enquêtes progressent, cet incident récent soulève des questions sur l’intégrité des forces de sécurité et sur les mesures mises en place pour garantir que les personnes chargées de protéger le public respectent les normes de conduite les plus strictes.





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