à la uneCameroun

Yaoundé : un adjudant du BIR séquestre et maltraite sa femme, les appels à l’aide ignorés par les autorités


La ville de Yaoundé est le théâtre d’un drame poignant alors qu’un adjudant du BIR, en service à la Sécurité Militaire (SEMIL), est accusé de séquestration et de brutalités extrêmes envers sa femme. Les actes de cruauté perpétrés par l’adjudant Atonguea Pierre ont laissé la victime traumatisée, la famille désemparée et suscitent l’indignation générale.

La femme, dont l’identité reste protégée, a été séquestrée pendant quatre jours au sein de leur domicile conjugal. Pendant cette période, elle a été privée de nourriture, battue, et subi des tortures physiques et psychologiques, allant jusqu’à l’arrachage brutal de ses cheveux. Les sévices ont atteint un niveau inhumain, la contraignant à vivre dans la terreur jusqu’à ce qu’elle se défaque sur elle-même.

Le fils de sept ans du couple a été le héros involontaire de cette tragédie en alertant la famille de la victime sur le calvaire que sa mère endurait. Le traumatisme engendré par ces atrocités est indescriptible, et la communauté exige maintenant que justice soit rendue.

Il est choquant de noter que la victime avait déjà déposé une plainte à la SEMIL, lieu où travaille son bourreau, par le passé, sans jamais obtenir la moindre réponse. Les plaintes déposées dans les commissariats et gendarmeries ont également été ignorées, laissant la victime sans recours.

La victime a réussi à s’échapper de la maison, mais le bourreau, dans un acte ultime de cruauté, menace de se donner la mort si elle ne retourne pas chez lui. Cette menace pèse lourdement sur la femme traumatisée, déjà éprouvée par des années de maltraitance.

Face à cette situation insoutenable, la société civile, les organisations de défense des droits de l’homme et la population appellent les autorités à prendre des mesures immédiates pour assurer la protection de la victime et traduire le coupable en justice. Il est impératif de mettre fin à l’impunité et de garantir la sécurité des victimes de violences domestiques.

En conclusion, cette affaire révèle les lacunes du système de protection des victimes de violences conjugales au Cameroun. L’urgence de l’intervention des autorités est cruciale pour mettre fin à cette tragédie, assurer la sécurité de la femme maltraitée, et garantir que de tels actes abominables ne restent pas impunis.





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp