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voici la charmante bâtisse où il vit avec sa femme Murielle dans l’ouest parisien


Hugues Aufray est un homme heureux. Chanteur et parolier à succès, notre artiste peut se targuer de compter dans son répertoire un tube que les petits écoliers d’aujourd’hui continuent d’entonner, Santiano, sorti en 1961, si besoin il y a de le nommer.

Seulement, le poète ne le fera pas. Discret au possible, Hugues Aufray aime profiter en catimini des plaisirs que lui offre la vie. Du reste, que serait-elle si elle était dépourvue d’amour, ou plutôt de Murielle ?

Le refuge d’artiste de Hugues Aufray

Le 18 août dernier, la star âgée de 94 ans, accompagnée de ses plus vieux complices, disait « oui » à celle qui fait battre son cœur depuis 28 ans. Bien avant de devenir Madame Aufray, cette compagne de longue date, de 45 ans sa cadette, n’a pas été épargnée par les plus viles rumeurs. « On a raconté que j’étais sa maîtresse, que nous cohabitions tous… avec sa femme et ses enfants, dans leur maison de Marnes-la-Coquette », a pu confier dans les colonnes de Gala celle qui a vouvoyé le chanteur les trois premières années. Avant de poursuivre : « C’est totalement faux ! J’en ai beaucoup souffert ».

Depuis maintenant trois ans, c’est loin du tumulte parisien et de ses cancans incessants que nos jeunes mariés ont trouvé refuge, et pas n’importe où. À l’ouest de Paris, à Marly-le-Roi, se dresse une demeure historique complètement retapée par notre Bob Dylan à nous.

La maison du peintre et sculpteur Aristide Maillol

Avant d’appartenir à l’artiste dont la guitare est le prolongement de son bras, cette jolie demeure était celle du peintre et sculpteur Aristide Maillol. Parmi les hôtes de prestige ayant pu séjourner sur place : Deux Auguste, Rodin et Renoir, rien que ça.

Assurément, c’est l’histoire de ces murs qui a principalement incité un Hugues Aufray, également sculpteur à ses heures perdues, à faire une offre. Il faut dire que l’état du bâtiment était au départ tout sauf engageant. « C’était insalubre, il a fallu tout refaire. L’endroit avait été squatté durant des années. Bouteilles de vodka, seringues : le sol en était jonché », expliquait-il dans les colonnes du Journal du dimanche en décembre dernier.

@persans59

♬ son original – Chris 🇫🇷🇹🇭🇻🇳🇵🇭 Shifu

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Artiste dans l’âme

Au cours du même entretien, l’interprète du Petit âne gris a laissé entendre que c’était aussi le souvenir de son paternel qui l’avait incité à acheter les lieux. En effet, l’industriel avait plutôt mal réagi quand son fils lui avait annoncé vouloir entrer aux Beaux-Arts.

« C’était mon rêve depuis l’adolescence. Mais il m’en a dissuadé. ‘Tu veux finir comme Van Gogh ?’, m’a-t-il lancé. Alors, pour me savoir libre, après mon service militaire, j’ai décidé de gagner ma vie avec ma guitare. Durant dix ans, je me suis produit dans les cabarets », s’était souvenu l’intéressé.





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