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Urgent : Les autorités judiciaires et sécuritaires de Bengbis au cœur d’un gros scandale

Bengbis est une localité située dans la région du Sud, à quelques kilomètres de Mvomeka’a, village natal du chef de l’État. Après les querelles politiques lors du renouvellement des organes de base du Rdpc en septembre 2021 ayant abouti à l’incendie de la résidence du sous-préfet de Bengbis, cette localité est de nouveau au-devant de la scène.

Tout part d’une histoire concernant la location d’un engin à un forestier connu sous le nom de Noupa qui n’aurait pas respecté les clauses du contrat dudit engin malgré plusieurs relances du propriétaire pour lui demande respecter ses engagements. En date du 07 octobre Sieur Noupa résilie abusivement le contrat et le propriétaire n’ayant pas de choix que de récupérer sa machine, d’autant plus après vérification l’exploitant forestier en question exerce son activité de manière illégale.

Les autorisations détenues par sa société la TTC qui coupe le bois de manière sauvage dans toute la localité est régulièrement citée dans la région. Il est clairement mentionné sur l’autorisation de démarrage des activités délivrée par le Ministre Jules Ndongo les coordonnées GPS de la zone à exploiter mais l’activité illégale communément appelée le Warap est faite en complicité avec certains Élites du coin et lorsque la brigade rouge descend sur le terrain celle-ci ferme les yeux car elle recevrait des enveloppes. C’est toute une chaîne bien huilée, entretemps, la population manque de tout.

Pour éviter tout trouble à l’ordre public le propriétaire de l’engin a saisi le procureur de Bengbis qui a instruit que la machine soit enlevée par son propriétaire sous l’assistance des forces de l’ordre notamment le commissariat de sécurité de Bengbis.

L’Huissier de Justice ayant eu cette information a rédigé une requête aux fins de désignation d’un gardien adressé au président du Tribunal de première instance de Bengbis et le magistrat en question a signé une ordonnance pour désigner un gardien sur la machine d’autrui en nommant l’adjudant-chef major Abouem l’autorité suprême de la ville qui se vente d’être le protégé du Secrétaire Général Adjoint de la gendarmerie tout ceci pour défier le Procureur de la république de la ville de Bengbis qui a été rebaptisée la « République de Bengbis ».

Lorsque la question est posée à ce magistrat de savoir si l’engin est sous le scellé ; il répond par la négative. Pourquoi avoir donc ordonné que le gendarme Abouem garde l’engin d’autrui pourtant un contrat lie les parties et en plus, n’étant pas compétent pour juger ce litige ? Il répond à cette interrogation comme suit : « les gens ont amené dans mon bureau un document, j’ai signé si Abouem est dans l’abus de pouvoir ce n’est pas de ma faute. »

« Cet abus de l’Adjudant-Chef major Abouem qui fait la pluie et le beau temps sous le regard médusé de l’autorité judiciaire n’est pas acceptable dans notre pays. L’administration doit prendre ses responsabilités et régler ce problème. » , commente un observateur.

Plusieurs demandes d’explications du procureur général du Sud garant de l’ordre public ont été adressées à cet adjudant. Il n’a jamais daigné répondre à ces demandes et continue dans sa salle besogne, car il estime avoir les « bras longs ».

Nous ne serons pas surpris d’entendre un jour qu’un magistrat de Bengbis a été arrêté et passé à tabac par les éléments de la gendarmerie du coin.

Le gendarme en question n’adresse pas la parole au procureur ne fait aucun rapport à ce dernier, on appelle l’adjudant « le BOSS de la République de Bengbis » sans exagération.

« Nous ici à Bengbis nous avons marre des abus de pouvoir, depuis quand un gendarme bafoue les instructions d’un procureur de la république ? Le seul huissier de justice de la zone qui travaille pour la société TTC qui pille le bois de la localité sous le regard appauvri des populations s’est reconverti au rôle d’avocat. Voilà où on veut ramener notre République en 2022 dans le caniveau judiciaire, ce n’est pas acceptable. Si les juristes sont en train de nous lire, dites-moi par quelle alchimie un magistrat peut signer un pareil document sans que la machine ne soit mise sous scellé ou ne soit saisi et sachant qu’un contrat détermine clairement la compétence des juridictions en cas de litige lié à l’exécution de celui-ci Est-ce le droit qu’on applique encore dans notre pays ? On va tout voir à dans la République de Bengbis : gardes à vue abusives, menaces, intimidations, si rien n’est fait par l’administration un drame se produira à Bengbis. » , s’offusque un riverain forestier.

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