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Un chat maltraité sauvé par la police dans un train Luxembourg-Esch


Il y a deux semaines, un chat a été maltraité dans un train entre Luxembourg et Esch-sur-Alzette. La police a dû intervenir. Puppa se porte bien.

Le mardi 24 octobre dernier au soir, la police d’Esch-sur-Alzette est intervenue dans un train en provenance de Luxembourg. Un acte de cruauté envers une petite chatte à bord du train lui avait été signalé.

«Lors de la vérification sur place en gare d’Esch-sur-Alzette, les agents ont pu localiser la personne signalée avec un chat apeuré et dans un état malpropre», a expliqué le porte-parole de la police. «Selon des déclarations de témoins, le chat, visiblement intimidé, aurait été battu et maltraité auparavant.»

«Malgré la résistance et l’attitude peu coopérative de la personne signalée», les policiers ont saisi l’animal, conformément aux dispositions de la loi du 27 juin 2018 sur la protection des animaux, et l’ont confié au refuge pour animaux de Schifflange. Une plainte a été déposée contre la personne maltraitante.

La petite chatte confiée à l’APAS

La petite chatte aurait, selon les informations dont dispose Sacha André, le président de l’APAS, l’association de protection des animaux de Schifflange, été projetée à travers le wagon.

Confiée aux bons soins des protecteurs des animaux, qui l’ont baptisée Puppa, elle reprend des forces en attendant de pouvoir être confiée à un humain aimant. «Nous attendons une décision du parquet pour pouvoir le faire», confiait Sacha André hier.

Puppa a été examinée par un vétérinaire qui l’a également stérilisée et lui a posé un chip d’identification. Jusqu’à présent, personne ne s’est manifesté auprès de l’association pour la récupérer. «Puppa est certainement un chat errant», estime l’ami des animaux.

Ce n’est pas la première fois que son association se voit confier un animal domestique à la suite de mauvais traitements. «En général, ce sont des chiens, mais nous avons déjà eu l’un ou l’autre chat», confie-t-il.

La loi de protection des animaux prévoit que toute personne maltraitante encourt «une peine d’emprisonnement de huit jours à trois ans et une amende allant de 251 à 200 000 euros ou l’une de ces peines seulement».



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