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Liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, le ministre de la Justice tranche


Bassirou Diomaye Faye est officiellement désigné par Ousmane Sonko pour « porter le projet », mais il se trouve actuellement en détention. Depuis que son dossier de candidature a été validé, l’idée de sa libération provisoire a été soulevée afin qu’il puisse mener sa campagne. À ce sujet, Aïssata Tall Sall a rappelé, lors de l’émission  »Point de vue », que « la liberté provisoire est encadrée par la loi ».

Elle explique que les critères permettant à une personne d’obtenir une liberté provisoire sont clairement établis et que « peut-être qu’en tant que candidat, avec ces critères, cela devient urgent de l’obtenir ». Cependant, Aïssata Tall Sall soutient que « celui qui décide de la liberté provisoire, c’est le juge, ce n’est ni le ministre ni l’administration ». « C’est le juge qui est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander, mais il peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, mais le juge peut accepter. Tout cela relève du juge. »

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Selon Aïssata Tall Sall, la décision revient donc aux avocats de Bassirou Diomaye Faye. « Il appartient aux avocats de ce candidat de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire, de démontrer au juge que cela est nécessaire et de demander la mesure », a-t-elle argumenté.

Arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic), le numéro 2 de l’ex-parti Pastef a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier pour « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Suite à un réquisitoire supplétif du parquet et à l’ordonnance de jonction des procédures, il est poursuivi pour les mêmes chefs d’accusation que son leader Ousmane Sonko, inculpé pour « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, à enfreindre les lois, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, attentat et complot contre l’autorité de l’État, financement du terrorisme, diffusion de fausses nouvelles, vol en réunion avec violence et mise en danger de la vie d’autrui, complicité d’homicide volontaire », entre autres.

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