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Tensions politiques au Cameroun : Abel Elimbi Lobe rejette l’Alliance pour la Transition Politique


Dans un nouveau développement politique au Cameroun, Abel Elimbi Lobe, une figure éminente de la société civile et promoteur de la plateforme Kwatal, a publiquement rejeté l’Alliance pour la Transition Politique (ATP), un mouvement initié par Olivier Bilé.

Lors d’une intervention marquante sur Infos TV, Lobe a exprimé son étonnement et son mécontentement face à son inclusion dans cette alliance sans son consentement préalable.

« J’ai été surpris de constater que de manière implicite, je suis déjà considéré comme membre d’une alliance pour une transition, alors que lors de ma rencontre avec Olivier, il n’a jamais évoqué une telle initiative pendant les deux heures de discussion », a déclaré Lobe, manifestement irrité par ce qu’il perçoit comme une tentative de manipulation. Il a rappelé qu’une réunion virtuelle était prévue pour discuter de la notion de transition, mais qu’aucun engagement formel n’avait été pris de sa part.

Cependant, les affirmations d’Olivier Bilé, l’initiateur de l’ATP, contredisent celles d’Elimbi Lobe. Bilé avait précédemment confirmé publiquement l’adhésion de Lobe à son mouvement lors d’une émission sur G&J Média. Cette contradiction alimente les spéculations sur les méthodes et les véritables objectifs de cette nouvelle alliance, qui se présente comme une alternative pour l’avenir politique du Cameroun.

Au-delà des désaccords de forme, Elimbi Lobe exprime également de vives réserves sur le fond. Il a fait savoir qu’il refusait catégoriquement que son nom soit associé à une plateforme qui tendrait la main aux « transfuges du RDPC », faisant référence à Titus Edzoa, ancien proche de Paul Biya évoqué comme potentiel candidat pour conduire la transition. Cette position reflète les fractures et les suspicions qui traversent l’opposition camerounaise.

Elimbi Lobe n’est pas le seul à avoir décliné l’offre de l’ATP. Avant lui, la figure historique de l’opposition Henriette Ekwe avait également pris ses distances. Des sources affirment également que Hilaire Kamga, une autre personnalité influente, aurait lui aussi refusé de rejoindre l’alliance. Ces défections en série fragilisent la crédibilité et la représentativité de ce nouveau mouvement.

Au-delà des conflits personnels et des jeux politiques, cette polémique souligne l’urgence d’un dialogue national sincère et inclusif sur l’avenir du Cameroun. Car derrière les ambitions individuelles et les manœuvres politiques se profile l’intérêt supérieur de la nation. Seule une discussion franche et transparente, impliquant toutes les forces vives du pays, pourra poser les bases d’une transition apaisée et porteuse d’espoir.





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