Saumon fumé, panettone, terrine…L’association Foodwatch dénonce 6 produits de fêtes à éviter au supermarché

L’association de consommateurs Foodwatch vient d’épingler plusieurs produits de fêtes qui induisent en erreur. L’association pointe sur doigt les arnaques sur l’étiquette, mais surtout la présence d’huile de palme là où vous ne l’attendez pas ou encore la présence d’additifs et de sucres. Chaque année, Foodwatch cibles les produits que l’on voit sur toutes les tables à Noël. Le but ? Aider les consommateurs à faire de meilleurs choix lors de leurs achats pour le réveillon.

Cette année, la sélection de Foodwatch concerne un panettone, une terrine, au saumon fumé, des chocolats mais aussi un pain d’épice et un citron de cuisine. Découvrez qui se retrouve sur le banc des accusés et surtout, ce qui leur est reproché.

Le pain d’épices spécial foie gras de Brossard : très sucré et pas de miel

En vue des fêtes de fin d’année, la marque Brossard propose un pain d’épices, « édition limitée » « spécial foie gras ». Le problème dénoncé par Foodwatch ? La richesse en sucre !

« À regarder l’emballage, pas moyen de se douter que le premier ingrédient est … du sirop de glucose-fructose, devant la farine de seigle ! Le clou du spectacle : vendez-le au prix d’un autre pain d’épices de votre gamme ‘édition limitée’, qui lui contient du miel. Parce que oui, Brossard vend aussi pour Noël un pain d’épices ‘Touche de miel’ spécial fêtes avec 8% de miel – c’est peu, on vous l’accorde, mais mieux que zéro – au même prix ! », souligne l’association.

Le saumon fumé Labeyrie : un prix plus élevé pour moins de produits

Le saumon fumé est sur (presque) toutes les tables du réveillon. « Chez Labeyrie, le saumon fumé Le Boisé dégustation d’Ecosse de la marque dans son format spécial 6 tranches s’allège ce Noël… contrairement à son prix ! », rapporte Foodwatch.

Entre décembre 2022 et décembre 2023, le produit est passé de 220g à 210g chez Monoprix, soit 4% de produit en moins, pour un prix au kilo qui, sur la même période et en tenant compte de l’inflation, a lui augmenté de près de 19%.

Une terrine Guyader aux noix de Saint-Jacques à la Bretonne… d’Argentine au colin !

Vous pensez avoir des Saint-Jacques ? A tort. C’est en fait du colin qui se trouve dans votre assiette. « Ce sont des pétoncles ou des peignes, des coquillages de la même famille (les pectinidés) que les coquilles Saint-Jacques, mais vendus moins cher en gros que des véritables coquilles Saint-Jacques ».

En outre, si le conditionnement, mentionne une terrine « à la Bretonne », nous y sommes bien loin ! « On peut lire pour les pétoncles Chlamys Opercularis, péchés au Royaume-Uni, en Irlande, aux Iles Féroé ou en France ; et pour les peignes, Zygochlamys patagonica originaires d’Argentine », soulève encore Foodwatch.

Citron de cuisine : Bjorg vend de l’eau… au prix du citron

Bjorg vend au prix du jus de citron (environ 7€ le litre) un produit composé de près de 70%… d’eau et de seulement 30% de citron.  « Correcteurs d’acidité et huile essentielle de citron ajoutent de la poudre de perlimpinpin à la recette : il faut bien ça puisque c’est bien connu, l’eau n’a pas le goût du citron ! Autant d’ingrédients qui concoctent une sacrée entourloupe, avec pour Bjorg, de sacrés profits à la clé ! ».

Le panettone Ciro : il renferme de l’huile de palme

La marque cache dans cette brioche de Noël… de l’huile de palme ! Un ingrédient bien moins cher que le beurre et bien moins responsable, sur le plan environnemental.

A titre de précision, l’huile de palme est extraite à partir de la pulpe des gros fruits rouges des palmiers à huile. Elle a la particularité de contenir près de 50% d’acides gras saturés, que l’on appelle « hypercholestérolémiants ».

Les œufs en chocolats Ferrero Rocher Petit Plaisir : ils brassent de l’air

L’emballage des œufs de fêtes Ferrero Rocher promet un « cœur onctueux aux éclats de noisettes ». Or, si vous retournez le paquet tête en bas, vous constaterez que le sachet est à 52% vide !