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Rachida Dati ministre de la Culture : comment l’affaire Depardieu a joué dans sa nomination



Ce jeudi 11 janvier, Rachida Dati a été nommée ministre de la Culture dans le gouvernement de Gabriel Attal. Une nomination qui surprend et qu’elle doit en partie à l’affaire Gérard Depardieu, qui aurait coûté sa place à celle qui lui a précédé à ce poste, Rima Abdul Malak.

Ce jeudi 11 janvier, deux jours après avoir été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron, Gabriel Attal a dévoilé son gouvernement. Ce remaniement a donné lieu à quelques surprises, comme l’arrivée de son ex-compagnon Stéphane Séjourné – il a confirmé leur rupture, qui aurait eu lieu il y a deux ans – au Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères ou encore celle de Rachida Dati au ministère de la Culture. Alors qu’elle a eu plusieurs débats télévisés houleux avec l’homme politique de 34 ans, et qu’elle a plusieurs fois critiqué le parti d’Emmanuel Macron, cette nomination surprend dans la sphère politique.

Elle a surtout mis en rogne sa grande rivale du Conseil de Paris, Anne Hidalgo, qui a posté un message lourd de sens juste après l’officialisation de la nouvelle. « Je souhaite bon courage aux acteurs du monde de la culture compte tenu des épreuves qu’ils vont traverser avec la nomination de Rachida Dati comme ministre de la Culture« , a écrit la maire de Paris de 64 ans. De son côté, l’ancienne proche collaboratrice de Nicolas Sarkozy ne s’est pas encore exprimée sur les réseaux sociaux.

Rima Abdul Malak et Emmanuel Macron en désaccord

Cette nomination en tant que ministre de la Culture, Rachida Dati la doit en partie à l’affaire Depardieu. Comme le rappelle Le Figaro, le sujet a fortement divisé Rima Abduk Malak, celle qui lui a précédé, et le président de la République Emmanuel Macron. En marge de la diffusion du Complément d’Enquête consacré au géant du cinéma français, la femme politique s’était dite « dégoutée » et estimait que l’acteur « fait honte à la France« . Le soir même, elle demandait l’ouverture d’une « procédure disciplinaire » pour envisager le retrait de sa décoration. Mais cela n’a pas plu au chef de l’Etat qui, trois jours plus tard, sur France 5, a donné un démenti cinglant. «  Ce n’est pas sur la base d’un reportage qu’on enlève la Légion d’honneur à un artiste« , s’était agacé Emmanuel Macron face à Anne-Elisabeth Lemoine.

Le coup de grâce aurait eu lieu quelques jours plus tard lorsqu’en coulisses, Rima Abdul Malak se serait dite opposée au projet de loi immigration, ayant immigré avec sa famille sur fond de guerre au Liban. L’ancienne ministre de la Culture a certes nié avoir menacé ou envisagé de démissionner, le mal était fait. Elle est néanmoins catégorique : « Je ne regrette rien », aurait-elle glissé à son entourage. Des désaccords profonds qui ont grandement profité à Rachida Dati.



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