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Peine de mort : Amougou Belinga pourrait entrer dans l’histoire

On peut se faire une idée de ce qui attend l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga qui va très probablement être reconnu coupable de l’assassinat du journaliste d’investigation Martinez Zogo. Les preuves sont extrêmement accablantes pour le propriétaire de Vision 4, entre autres médias.

La prison pourrait accueillir Jean-Pierre Amougou Belinga très prochainement, lui qui est actuellement écouté dans le cadre de l’enquête mixte police – gendarmerie en cours pour situer les responsabilités dans l’homicide susmentionné.

Il n’est pas seul dans les mains des enquêteurs. Il y a le directeur général du groupe L’Anecdote Bruno Bidjang qui a été aussi coffré, le père de l’épouse de Jean-Pierre Amougou Belinga aussi. L’ancien commandant de la garde présidentielle Etoundi Nsoe Raymond est auditionné comme son beau-fils.

Au lieu de la prison, des voix s’élèvent déjà pour que Jean-Pierre Amougou Belinga prenne la peine maximale, c’est-à-dire qu’il soit tué. Dans un texte qui nous est parvenu ces dernières heures écrit par Bita’a qui se fait appeler « un simple citoyen », la volonté est claire ; le compatriote demande que la loi du talion soit appliquée au zomlo’o des zomlo’o.

Plaidoyer citoyen pour la peine de mort : « aux grands maux, les grands remèdes »

De mon humble point de vue. Pendant que certains citoyens du Cameroun et du monde feront dire des messes et des prières pour le repos en paix de l’âme de Martinez Zogo, d’autres comme moi (pourtant viscéralement et philosophiquement opposé à la peine capitale) devront lancer une énergique campagne pour la levée exceptionnelle et temporaire du moratoire camerounais sur la peine de mort dans le cas des monstres qui ont commandité et assassiné Martinez Zogo.

Ces monstres qui ont commis l’un des crimes les plus odieux et des plus choquants de l’histoire de toute l’humanité n’ont plus leur place parmi les êtres humains, mais parmi les démons en enfer.

La prison ne sera qu’une douce planque où avec leurs immenses et sales moyens financiers, ils pourront tranquillement comme la pieuvre, continuer à piller les lignes 65 et 94 du budget public par le truchement de leurs complices ministres et hauts commis de l’armée et de l’Etat restés en liberté, à y diriger lucrativement leurs crapuleux business comme le font les mafiosi siciliens.

A régner en grands maîtres en prison grâce à leur argent sale, en buvant des grandes marques des champagne et en se goinfrant chaque jour au petit déjeuner de foie gras, de caviar, de saumon, en se faisant livrer chaque jour leurs repas par le service traiteur du Hilton, repas accompagnés de grands crus tels les Pouillac, les Château Quem, Pessac-Léognan, Pomerol, etc., en créant pour leurs basses besognes en interne et pour leur protection une petite armée d’hommes à tout faire parmi les prisonniers les plus dangereux et les gardiens prisonniers les plus véreux.

Ils finiront par transformer en quelques jours grâce à leur immense fortune ensanglantée, la prison en petit paradis où ils pourront recevoir intimement leurs épouses et leurs concubines, grâce à la corruption de quelques agents pénitentiaires vils et serviles.

Comme nous venons de le lire ci-dessus, la prison ne peut pas être pour ces monstres, un lieu de correction où ils viendront payer la rupture de leur contrat social (le jus) au sens que l’entend Jean-Jacques Rousseau. La prison risque au contraire, (même) en cas de peine à perpétuité de décupler l’énergie dévastatrice et l’esprit démoniaque de ces monstres.

C’est la raison pour laquelle de nombreux citoyens camerounais et d’ailleurs, comme moi plaident que ces monstres soient rapidement jugés en procédure de flagrance délit, une fois condamnés à mort, qu’ils soient immédiatement exécutés sur la place publique par pendaison.

Je vois d’ici certaines personnes qui sont contre la peine et dont je respecte profondément l’opinion comme, elles se doivent de respecter la mienne, me rétorquer que depuis 1997 aucune peine capitale n’a été appliquée au Cameroun ou encore que depuis 2016, aucun tribunal camerounais n’a condamné un accusé à une peine capitale.

Je leur rétorquerai que chaque semaine, le Tribunal criminel spécial (TCS) condamne en coaction à tours de bras et pêle-mêle, des hauts commis de l’Etat, des lampistes comme des petites secrétaires, des pauvres plantons, etc. et de surcroît, déjà à la retraite, certains âgés de plus 75 ans à des peines de 30, 40, 60 ans et plus, sans que cela n’ébranlent les bien-pensants qui luttent pour l’abolition de la peine de mort, eux qui devraient pourtant dénoncer la violence et l’hypocrisie que cache cette forme de peine à vie jusqu’à la mort car au regard de l’espérance de vie du Camerounais normal, infliger une peine prison de 30 ans à quelqu’un qui a 70 ans, c’est supposé qu’il vivra jusqu’ à 100 ans au moins.

En réalité, c’est comme le mettre dans une tombe au même titre qu’un condamné à mort enterré qui ne verra plus jamais le dehors. Donc, la peine jusqu’à la mort est pratiquée, sans le dire au Cameroun et cessons de nous cacher derrière notre petit doigt de l’hypocrisie. Battons-nous pour des justes et nobles causes
Dura lex sed lex (la loi est dure mais c’est la loi, ndlr). Rappelons qu’il existe actuellement dans l’arsenal juridique camerounais 16 infractions qui sont passibles de la peine de mort parmi lesquelles l’assassinat (article 276 du Code pénal camerounais).

Dans le cas de ces monstres, les juges camerounais doivent appliquer dans leur grande sagesse toute la rigueur de l’article 276 du Code pénal, en exigeant son application immédiate, car n’oublions pas que l’acte odieux de ces démons dont la place est en enfer et non en prison parmi les humains, a sali à jamais l’image et l’honneur de toute la nation camerounaise, en faisant inscrire notre pays dans le Livre des records – Guinness pour le crime le plus cruel et le plus odieux qui ait été perpétré depuis le 19ème siècle.

La réputation de notre pays, celui que nous comptons laisser à nos enfants et petits-enfants ne mérite pas cela. Voilà autant de raisons pour lesquelles nous devons crier chaque jour et chaque fois qu’il sera possible : « Justice pour Martinez Zogo et pendaison pour ses assassins et leurs complices. Pas d’impunité ».

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