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‘Paul Biya prend les mêmes et recommence’ : voici ce qui bloque le remaniement

Jeune Afrique dévoile les coulisses de la nomination des 30 sénateurs restant à l’issue du vote des 70 premiers. Pour le Magazine Panafricain, Paul Biya prend les mêmes et recommence au niveau du Sénat. Seulement, l’on pourrait être tenté de déduire que c’est cette volonté de ne pas bousculer les choses et de poursuivre avec les mêmes qui fait retarder le remaniement ministériel.

« C’était sans doute l’une des seules incertitudes qu’il restait à lever : Marcel Niat Njifenji allait-il être reconduit à la tête du Sénat camerounais ? Vendredi 31 mars, le président Paul Biya a nommé trente sénateurs, ainsi que le prévoit la Constitution, qui viennent donc s’ajouter aux soixante-dix qui ont été élus à l’issue du scrutin du 12 mars. Et le président sortant de la Chambre figure bien parmi les personnalités sur lesquelles le chef de l’État a porté son choix. Il sera donc, selon toute vraisemblance, reconduit dans ses fonctions par le bureau du Sénat.Originaire de la région de l’Ouest, âgé de 88 ans et affaibli par la maladie, Marcel Niat Njifenji était donné partant par certains observateurs de la vie politique camerounaise. Mais Paul Biya en a décidé autrement, en rappelant une nouvelle fois cet ancien directeur de la Société nationale d’électricité du Cameroun (Sonel), plusieurs fois ministre et qui vivait déjà retiré de la vie publique lorsque le président l’avait, pour la première fois en 2013, sollicité pour occuper de pareilles fonctions », indique Jeune Afrique.

« Fidèle à ses habitudes, le chef de l’État a veillé dans les nominations annoncées le 31 mars à maintenir les équilibres au sein de la dernière-née des institutions camerounaises. C’est le cas avec la nomination du lamido Abdoulaye Aboubakary, premier vice-président sortant du Sénat et puissant régent de Rey Bouba, dans la région du Nord. Parmi les membres du bureau sortant, seule la sénatrice du Littoral, Geneviève Tjoues, n’est pas reconduite », précise le Magazine.

De cette analyse, l’on peut déduire que Paul Biya ne veut pas bousculer les choses de l’intérieur et préfère le statu quo. N’est-ce pas ce qui bloque le fameux remaniement tant annoncé ? La question reste posée.

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