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« n’essaie pas d’affronter un État aussi féroce et sanguinaire »


Samuel Eto’o, président de la Fecafoot, se retrouve au cœur d’une lutte de pouvoir avec le gouvernement camerounais concernant la nomination du sélectionneur des Lions Indomptables.

Alors que Marc Brys a été désigné par le Ministre des Sports, Eto’o refuse de reconnaître sa légitimité et prévoit de nommer son propre entraîneur. Cette confrontation risquée entre la Fecafoot et l’État suscite des inquiétudes quant à ses conséquences, comme l’a souligné le journaliste Benjamin Zebaze dans une lettre ouverte.

Dans cette correspondance adressée aux membres du comité d’urgence de la Fecafoot, Benjamin Zebaze met en garde contre le danger d’affronter un État aussi puissant et répressif. Le journaliste rappelle que ceux qui possèdent des passeports étrangers bénéficieront d’un soutien international, tandis que les locaux pourraient faire face à des représailles impitoyables et sans recours. L’exemple de Séverin Tchounkeu de la chaîne Equinoxe TV, victime de violences policières, est évoqué pour appuyer cet avertissement.

Le journaliste rappelle les sacrifices et les risques encourus par ceux qui ont bravé le pouvoir en place par le passé, et montre que ce régime n’hésite pas à user de la répression la plus brutale lorsque confronté. Il met en garde les membres de la Fecafoot de ne pas s’engager dans une lutte perdue d’avance, les appelant à prioriser la sécurité de leur famille et à éviter de se mettre en danger pour servir les intérêts d’un individu.

Benjamin Zebaze conclut sa lettre en exhortant les responsables de la Fecafoot à la prudence et à la réflexion avant de prendre des décisions qui pourraient mettre en péril leur sécurité et leur bien-être.





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