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Mystères et interrogations : le procès de l’assassinat de Martinez Zogo dévoile des zones d’ombre


Le procès tant attendu de l’assassinat du journaliste Martinez Zogo s’ouvrira le 22 mars prochain, suscitant l’attention et l’optimisme de nombreux observateurs. Cependant, malgré le déroulement des enquêtes, certaines zones d’ombre persistent, soulevant des questions cruciales sur la complicité et les éventuelles interférences dans l’instruction.

Le juge d’instruction du Tribunal militaire, Narcisse Pierrot Nzie, a rendu public son ordonnance de renvoi de 20 pages, offrant des détails factuels sur le complot, l’enlèvement, la torture, et l’assassinat tragique du chef de chaine de la radio urbaine Amplitude FM en janvier 2023. Parmi les 16 personnes inculpées, l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga est clairement identifié par Justin Danwe comme le commanditaire de cet acte odieux.

Cependant, des questions demeurent sans réponses. L’ordonnance ne parvient pas à établir un lien direct entre Jean Pierre Amougou Belinga et Martin Savom, également inculpé dans cette affaire. Le document révèle que Savom aurait remis de l’argent à Justin Danwe le soir de l’enlèvement, mais le motif de cette transaction reste flou. D’où vient Martin Savom ? Comment était-il informé de l’expédition punitive contre le journaliste ? Pourquoi finance-t-il le commando ? Ces questions laissent un voile de mystère sur le rôle exact de Savom dans cette tragédie.

L’absence de mention de Martin Savom par Justin Danwe pendant l’enquête soulève des interrogations supplémentaires. Pourquoi Savom n’a-t-il jamais été convoqué, et pourquoi son implication n’a-t-elle été révélée que plus de dix mois après l’assassinat ? Ces éléments laissent place à des hypothèses, notamment une complicité cachée entre les deux hommes ou des ordres venant de tiers que Danwe préfère taire.

Le déroulement de cette affaire suggère la possibilité d’interférences au niveau de l’enquête préliminaire et de l’instruction. Le mystère qui entoure la relation entre Amougou Belinga et Savom ajoute une couche de complexité à un procès déjà délicat. Les réponses à ces questions cruciales pourraient éclairer davantage les circonstances de l’assassinat de Martinez Zogo et révéler des acteurs potentiels dans l’ombre. Le 22 mars marquera le début du procès, mais le chemin vers la vérité semble encore parsemé d’énigmes à résoudre.





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