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Les yeux grands fermés : la raison pour laquelle Muriel Robin a accepté le rôle dans ce téléfilm sur l’inceste



Muriel Robin est à l’affiche d’un nouveau téléfilm sur l’inceste : Les yeux grands fermés. Cette fiction, diffusée lundi 2 octobre 2023 sur TF1, aborde une thématique complexe à laquelle la comédienne avait envie d’apporter sa contribution. Elle a délivré l’objet de ses motivations dans une interview publiée le même jour dans les colonnes de Télé-Loisirs.

Souvenez-vous, c’était il y a cinq ans. Muriel Robin incarnait brillamment sur petit écran le rôle de Jacqueline Sauvage, dans le film biographique éponyme Jacqueline Sauvage : c’était lui ou moi. Elle avait à l’époque à coeur de se saisir du sujet des violences faites aux femmes à travers cette affaire emblématique. Aujourd’hui, la comédienne s’empare d’une thématique sociétale tout aussi violente : l’inceste. À l’affiche du téléfilm Les Yeux grands fermés, diffusé lundi 2 octobre 2023 sur TF1, elle endosse le rôle d’une grand-mère identifiant des signes de violences sexuelles chez son petit-fils, comprenant que son propre fils a un comportement déviant.

Dans une interview accordée à nos confrères de Télé-Loisirs, la sexagénaire a délivré le fruit de son engagement dans cette cause sensible et la manière dont elle a appréhendé ce nouveau rôle. Elle a notamment évoqué la manière dont elle a questionné l’amour filial devant la caméra, et fabriqué des sensations à partir d’une expérience maternelle qu’elle ne connaît pas dans sa vie personnelle. « Je suis très maternelle mais je n’ai pas d’enfant. J’ai fait une fausse couche à 19 ans et c’est très bien ainsi. J’étais trop jeune. Puis je n’ai pas rencontré la bonne personne… J’ai mis mon amour ailleurs et autrement, dans mes engagements notamment. On a essayé avec ma femme, Anne, mais ça n’a pas marché », a-t-elle confié.

« Le scénario était très bien écrit, sans pathos »

À la lecture du scénario, elle explique avoir ressenti un engouement immédiat, et elle décrit avoir eu une réaction immédiate, presque épidermique : « J’ai trouvé ça fort. Le scénario était très bien écrit, sans pathos. J’ai dit oui tout de suite. De toute façon, si j’ai quelques secondes d’hésitation, c’est non. Ça doit être instinctif, évident, animal. Si j’ai été touchée, les spectateurs le seront peut-être aussi ».

Si l’actrice reconnaît avoir « un Zorro à l’intérieur » d’elle, qui la pousse à s’attaquer à des problématiques complexes à illustrer par son jeu, elle confie avoir une tendance à se laisser dépasser : « Il faut trouver le bon dosage entre ‘soi’ et ‘les autres’(…) Mais je garde encore une place pour les autres et des causes qui me tiennent à coeur. » Et de poursuivre : « On se laisse traverser par l’émotion qu’on fabrique. C’est à la fois la base et toute la folie de ce métier. Au moment où on tourne, la chose nous arrive et quand arrive le ‘Coupez’, c’est fini. ». Tout est une question de balance.

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