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Les 2 fonds de teint à éviter selon 60 Millions de consommateurs



Parabènes, conservateurs allergènes, silicones… Les fonds de teints ne sont pas épargnés par les ingrédients indésirables qui peuvent présenter des risques pour la santé à long terme.

Face à l’arsenal de références disponibles sur le marché, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Compact, liquide, en poudre, en mousse, en stick… On retrouve une multitude de produits et des palettes de teintes de plus en plus large. Mais alors, comment choisir son fond de teint ? Quels critères prendre en compte ? Quels ingrédients éviter ? Une enquête présentée dans un hors-série de 60 Millions de consommateurs nous aide à faire notre choix après analyse de 6 produits.

Quels critères pour choisir mon fond de teint ?

Sur les fonds de teint, le prix semble être un indicateur du rendu. « De manière générale, le prix reflète le niveau de technicité du produit. J’exerce depuis près de 30 ans et je n’ai jamais vu un fond de teint bon marché avec un beau rendu », estime Louise Wittlich, maquilleuse professionnelle auprès de l’association de consommateurs. Visiblement, le fond de teint mérite de mettre la main au portefeuille. Or, d’autres critères ont leur importance.

En premier lieu, l’âge. « Lorsque l’on est jeune et que l’on a une jolie peau, lisse, sans imperfection, tous les types de fonds de teint sont envisageables : mousse, stick, poudres, etc. Les peaux matures, en revanche, ont davantage de contraintes », rapporte 60 Millions de consommateurs.

« Il faut éviter les textures qui vont donner un effet sec et marquer rides et ridules, explique Louise Wittlich. On oublie les poudres, les matifiants, tous les produits qui promettent une “longue tenue”, car ce sont des produits qui assèchent la peau ».

Autre élément à prendre en compte : la couvrance. Sur une peau sans imperfection, un fond de teint très léger suffit. En revanche, si vous avez la peau marquée, il faut vous rabattre vers des produits plus couvrants.

Attention, aucun fond de teint n’exonère d’un bon démaquillage. La superposition de restes du produit peut vous poser des problèmes comme des irritations. Essayez aussi de faire des pauses : au moins une journée par semaine sans fond de teint.

Les silicones souvent utilisés dans les fonds de teint : une forte suspicion d’être perturbateurs endocriniens

La contenance des produits devrait aussi être prise en compte lorsque vous choisissez le fonds de teint. Certaines références renferment plusieurs ingrédients problématiques comme des perturbateurs endocriniens (PE), du phénoxyéthanol et des sillicones.

C’est le cas pour BIOCURA MAKE-UP (ALDI) Aqua complete (30 ml • 1,99 € • 5 teintes), premier fond de teint épinglé par 60 Millions de consommateurs. « La formulation de ce fond de teint à petit prix ne nous a pas convaincus. Il y a bien quelques points positifs avec la présence de glycérine, de jus d’aloe vera, de beurre de karité, d’allantoïne et d’acide hyaluronique. Mais on remarque plusieurs ingrédients problématiques comme deux parabènes, suspectés d’être perturbateurs endocriniens, du phénoxyéthanol, un conservateur allergène, ainsi que des silicones, des polymères synthétiques et de l’EDTA, qui sont polluants », détaille l’association de consommateurs.

Autre référence sur le banc des mauvais élèves, IL MAKIAGE – Woke up like this (30 ml • 49 € • 50 teintes). « Dans ce produit, la vitamine E et l’acide hyaluronique, qui hydratent et protègent le derme, semblent perdus dans la formule d’une… peinture. Outre une dizaine de silicones, il contient des pigments, des polymères synthétiques, du parfum, un conservateur allergène (le phénoxyéthanol), et 2 filtres UV (l’octocrylène, et l’éthylhexyl méthoxycinnamate) suspectés d’effets perturbateurs endocriniens », précise le magazine.

Les silicones sont utilisés dans les fonds de teint car elles apportent une texture soyeuse et un effet fixateur… « Le plus courant ? Le diméthicone, plébiscité pour ses effets hydratants, émollients (qui adoucit) et son pouvoir de brillance. Sans danger pour la peau, il est parfois accusé de favoriser l’apparition de comédons », explique l’association de consommateurs. Certains silicones sont controversés. C’est le cas du cyclopentasiloxane et du cyclohexasiloxane toujours autorisés, « malgré une forte suspicion d’effet perturbateur endocrinien et polluant ».

Source : 60 Millions de consommateurs (Hors-Série N°141S) – août/septembre 2023



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