Les images de l’attaque dirigée contre des agents de l’Etat, le CMS et les écoles de Dembacane
La commune de Dembacane, située dans le département de Kanel, région de Matam, est le théâtre de rudes affrontements depuis hier. Comme annoncé par SeneNews, la cause de ces heurts entre les forces de l’ordre et les jeunes dudit commune est due à la mort d’un jeune homme nommé Bouba Yally dans le fleuve de Dembacane, dans des conditions tragiques.
Et, depuis hier, les cibles des jeunes sont orientées vers des agents de l’Etat comme les enseignants qui étaient obligés d’abandonner leur salle de classe pour ne pas subir la foudre des manifestants.
→ A LIRE AUSSI : Matam : Fous de rage après la mort de Bouba Yaly, les jeunes saccagent le crédit mutuel, la mairie et le poste de Dembakané
Cependant, dans les salles de classes, les jeunes ont saccagé les tables, les chaises, les documents ainsi que les cahiers de devoirs des élèves. A l’école de Dembacane 2, même la chambre du gardien a été visitée. Les manifestants ont emporté du matériel dans ces établissements publics.
D’après des sources de SeneNews, les jeunes de Dembacane ont autant saccagé l’école 2 ainsi que le collège. « Actuellement, les enseignants sont très inquiets et ils ont peur pour leur sécurité » a affirmé la même source.
→ A LIRE AUSSI : Grève à Matam : « Nous ne sommes pas contre le redéploiement… « , Djibril Doumbouya satisfait du respect du mot d’ordre et s’explique
Pour rappel, Bouba Yally, un jeune d’environ 30 ans, s’est jeté dans le fleuve de Dembacane afin d’échapper aux gendarmes qui avaient pour objectif de l’interpeller. Ces brigadiers le soupçonnaient de détenir des produits prohibés. Mais Bouba s’opposait farouchement à cette procédure des agents de la brigade de gendarmerie de la localité. Voulant échapper à la chasse lancée contre lui, Bouba Yally est malheureusement mort par noyade dans le fleuve de Dembacane. Fous de rage, les jeunes se sont attaqués aux édifices publiques et aux agents de l’Etat. SeneNews vous propose les images des dégâts des heurts d’hier.
→ A LIRE AUSSI : Matam : le Saems et le Cusems en grève contre le redéploiement arbitraire d’un des leurs
