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L’Enam remporte la 6ème édition du Concours de plaidoirie en Droit international humanitaire


Cette année, c’est l’équipe de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) qui est vainqueur de la 6ème édition du Concours de plaidoirie en Droit international humanitaire (DIH). Elle s’est ainsi imposée face à l’équipe de l’université de Yaoundé II-Soa au cours de la finale qui s’est déroulée le 22 novembre dernier au Tribunal militaire de Yaoundé.

A en croire les organisateurs, les finalistes ont été notés sur une moyenne de 100. L’Enam a occupé le premier rang avec 74,5, suivie de l’université de Yaoundé II qui a totalisé 69,5 points. Selon le président du jury, Vieux Dieudonné Eyike, il était question de jauger le niveau des candidats en ce qui concerne le Droit international humanitaire qu’on appelle aussi le Droit de la guerre.

«Je puis vous dire que nous n’avons pas été déçus par rapport à ce que nous avons vu et entendu. Les finalistes étaient notés sur la forme et le fond. Sur la forme, il y a eu sept critères de notation et cinq critères sur le fond. Il se trouve que l’équipe de l’université de Yaoundé II a été battue sur la forme et non sur le fond», a précisé le magistrat président du jury.

«Nous voudrions au nom de l’Enam dire merci au Cicr pour cette belle organisation, pour ce beau concours qui permet de vulgariser le droit humanitaire et permet également d’apporter de l’intérêt à cette branche du droit qui n’est pas très souvent connue. Pour nous, au-delà de la victoire, c’est surtout le sacre du droit humanitaire», s’est réjouie Adelaïde Vanessa Akame, membre de l’équipe de l’Enam. En ayant le triomphe modeste.

«Il faut aussi reconnaître que nos adversaires ont été de taille. Ils sont brillants, nous sommes aussi brillants et le jury a décidé qui était le plus brillant», a-t-elle indiqué.

Ce sont 13 universités et grandes écoles qui ont participé à cette 6ème édition : les universités de Yaoundé II, Douala, Bertoua, Garoua, Maroua, Bamenda, Buéa, Dschang, Ebolowa, l’université protestante d’Afrique centrale (Upac), l’université catholique d’Afrique centrale (Ucac), l’Enam, et l’Iric (Institut des relations internationales du Cameroun). Au terme de la phase éliminatoire, les universités de Yaoundé II et de Douala, l’Enam et l’Iric, se sont qualifiés pour la phase des demi-finales.

Objectifs

Selon Andreas Notter, chef de la délégation régionale du Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) pour l’Afrique centrale, que ce soit à Gaza, à Marioupol, à Mamfé, Khartoum ou Kidal, les populations continuent de souffrir de multiples violations du Droit international humanitaire.

«Elles sont atteintes dans leurs vies, leur intégrité physique et mentale, dans leurs biens et doivent se résoudre à des conditions de vie extrêmes, dénuées de tout, y compris, pour beaucoup, de l’espoir de se projeter un avenir dans un environnement offrant un minimum de sécurité et d’épanouissement social», regrette-t-il.

C’est, fort de ce constat, que le Cicr organise tous les deux ans le concours de plaidoirie en Droit international humanitaire dans une ville universitaire. Ceci dans le but de stimuler l’intérêt des étudiants pour les questions à la fois théoriques et pratiques, posées par la DIH ; mais aussi de les mettre en posture de praticiens du droit (juges ou avocats), afin qu’ils défendent les droits des victimes des conflits armés et autres situations de violence ou à protéger l’action humanitaire.

L’Oeil du Sahel





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