Lausanne: Maison de la culture et de l’innovation numérique ouverte
La Ville de Lausanne se dote d’un nouveau lieu culturel. La Maison de la culture et de l’innovation numérique a officiellement ouvert ses portes mercredi. Baptisée « Pyxis, en référence à la constellation de la Boussole, cet espace pluriel est piloté par trois associations et chapeauté par Chantal Prod’Hom, ancienne directrice du mudac.
« Ce tiers-lieu unique en son genre est à la fois un point d’ancrage pour les milieux culturels et une fabrique de l’imaginaire pour les esprits créatifs professionnels et amateurs », ont résumé mercredi devant les médias ses responsables. Il s’est installé dans la Maison Gaudard, ancien bâtiment du mudac sur le parvis de la cathédrale.
Démarrés fin janvier dernier, les travaux de rénovation ont duré quelque neuf mois pour un coût qui devrait légèrement dépasser les 890’000 francs de crédit votés par le Conseil communal lausannois. Ce laboratoire dédié à la culture et à la participation numérique se veut « une pépinière de création », selon les mots du syndic de Lausanne Grégoire Junod.
QG de six festivals lausannois
Pyxis accueille désormais le Bureau culturel Vaud et les bureaux permanents de six festivals lausannois (Festival de la Cité, Label Suisse, les Garden Parties de Lausanne, le Lausanne Underground Film & Music Festival, la Fête du Slip et la Fête de la musique). C’est l’aspect « lieu de travail et de ressources » pour stimuler les mutualisations et les synergies entre eux.
En parallèle, ce « hub créatif » articule son offre autour d’un pôle d’exploration numérique, d’un café culturel et de divers espaces, dont deux salles d’exposition et trois grands ateliers, dédiés « tant au rayonnement de projets citoyens qu’à la mise en avant de la scène artistique locale ». Ces espaces seront consacrés à des événements culturels ponctuels (expos, spectacles, installations, performances, conférences, formations) pour tout public, à présenter sur dossier.
Démystifier le numérique
Ce volet numérique compte proposer « une exploration physique et digitale des relations entre humains et machines », accessible à tous les âges. L’idée est de créer une « intersection entre la culture, le lien social et la technologie numérique », a souligné Nathalie Pichard, présidente de Pyxis Exploration numérique.
Mais aussi de « démystifier les concepts complexes et abstraits du numérique » avec une approche poétique, ludique et participative. Il s’articulera…
