La Ministre Célestine Ketcha Courtès déclenche une vague de nostalgie : « Il y avait quoi avant? » devient un cri de ralliement
La phrase « Il y avait quoi avant? » lancée par la Ministre de l’Habitat et du Développement, Célestine Ketcha Courtès, prend une ampleur considérable sur la toile, devenant un cri de ralliement pour les stars et autres personnalités publiques qui se penchent sur le passé du Cameroun.
Le buzz a commencé avec une vidéo de la ministre répondant aux élites des populations du Nord Cameroun, qui exprimaient leurs préoccupations concernant certains travaux d’aménagement jugés insatisfaisants. La réponse de la ministre, leur demandant de faire attention en posant la question « Il y avait quoi avant? », a déclenché une réaction en chaîne sur les réseaux sociaux.
Au-delà des débats politiques et des revendications, les internautes se sont emparés du hashtag pour rappeler ce qu’il y avait effectivement avant. Des images du passé ont refait surface, mettant en avant des services tels que le réseau BUS SOTUC, autrefois fier et prospère, et la propreté des villes, aujourd’hui devenues des poubelles à ciel ouvert.
Certains internautes ont également énuméré une liste non exhaustive d’entreprises publiques qui ont été ruinées, fermées ou privatisées au fil des ans. L’artiste Richard Bona a même composé une chanson intitulée « Il y avait quoi avant nous », citant toutes les entreprises publiques créées sous le défunt président Ahidjo et fermées ou privatisées pendant le règne du Renouveau.
Des images des grandes artères des villes camerounaises d’antan ont été abondamment partagées pour illustrer la transformation et souvent la dégradation de l’environnement urbain actuel.
En somme, les Camerounais utilisent la phrase « Il y avait quoi avant? » pour exprimer une nostalgie collective, soulignant la gloire passée du pays qui semble s’être estompée au fil du temps. Une manière pour les citoyens de rappeler aux membres du gouvernement les changements et les pertes survenues dans le pays au fil des années.
