Les révélations explosives d’Idriss Carlos Kameni sur le fiasco des Lions Indomptables à la Coupe du monde 2002

Idriss Carlos Kameni, l’ancien gardien de but des Lions Indomptables, est revenu sur les coulisses de l’équipe nationale du Cameroun lors de la Coupe du Monde 2002, révélant des détails troublants sur les raisons du fiasco de cette compétition.

Après avoir remporté la médaille d’or aux Jeux Olympiques d’été de Sydney en 2000, ainsi que les deux dernières Coupes d’Afrique des Nations en 2000 et 2002, le Cameroun abordait la Coupe du Monde au Japon et en Corée du Sud avec de grandes ambitions. Cependant, dans une récente interview accordée à 90football.fr, Carlos Kameni a levé le voile sur les coulisses de cette débâcle.

« Je suis arrivé dans cette équipe en 2002 et j’ai trouvé des messieurs », a déclaré Kameni. « J’étais jeune mais j’étais content d’être au banc de touche car devant moi, il y avait des messieurs, des hommes de valeur. » Il a ensuite décrit une période de préparation intense aux Pays-Bas, où l’équipe s’était entraînée « comme des militaires », avec des sessions de 90 minutes trois fois par jour.

Cependant, malgré cet investissement dans la préparation, Kameni pointe du doigt les problèmes de primes comme principale cause du désastre. « À cause des problèmes de primes, on a tout foutu en l’air », a-t-il expliqué. Il a également mentionné le départ soudain d’Etame Mayer, un moment symbolique marquant le dysfonctionnement de l’équipe. « Après la compétition, il m’a appelé dans sa chambre pour me faire essayer quelques tenues qu’il voulait m’offrir, puis il m’a dit qu’il ne revenait plus jamais. »

Pour Kameni, malgré la détermination et la volonté de l’équipe sur le terrain, l’organisation médiocre a entravé leur succès. « Je vous dis, c’était une équipe de killers qui voulait en découdre mais l’organisation était très médiocre. »

Les révélations de Carlos Kameni jettent une lumière crue sur les dessous d’une campagne qui a déçu tout un pays et qui reste gravée dans l’histoire du football camerounais comme l’un de ses plus grands échecs.