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La demande d’or fléchit encore au 3e trimestre


La demande mondiale d’or a encore baissé au 3e trimestre. L’environnement de taux élevés, la force du dollar américain qui diminue le pouvoir d’achat des acquéreurs et une inflation persistante découragent les investisseurs professionnels comme particuliers.

De juillet à septembre, la demande pour le métal précieux s’est établie à 1.147 tonnes, en baisse de 6% en glissement annuel, d’après le rapport trimestriel du Conseil mondial de l’or (CMO) publié mardi.

En Chine, mais aussi dans d’autres pays comme le Japon ou la Turquie, les prix locaux de l’or ont grimpé en raison de la faiblesse de la devise locale par rapport au dollar américain, note le CMO.

L’or est reconnu comme une valeur refuge, conservant sa valeur en période de crise avec une inflation élevée. Mais « cette inflation élevée a eu des conséquences réelles sur le coût de la vie, limitant le budget de nombreuses personnes. Et ce d’autant plus que les taux d’intérêt » des principales banques centrales restent élevées, explique Louise Street, analyste du World Gold Council, interrogée par l’AFP.

Dans le secteur de la bijouterie, la demande d’or a légèrement baissé (de 2% en glissement annuel), à 516,2 tonnes.

« Le contexte de prix élevés de l’or et d’incertitude économique a été un facteur clé de la baisse », note dans son rapport le CMO.

L’investissement physique en pièces et lingots a aussi fléchi au troisième trimestre (-14%), totalisant 296,2 tonnes, suivant la même logique que le secteur de la bijouterie.

Concernant les ETF, ces titres financiers cotés indexés sur le cours du métal jaune et appréciés des investisseurs professionnels, le CMO a constaté de nouvelles sorties de capitaux équivalentes à 139,3 tonnes d’or.

Les achats des banques centrales ont quant à eux baissé de 27% par rapport au troisième trimestre de l’an dernier, s’élevant à 337,1 tonnes – mais c’est surtout dû à un effet de comparaison défavorable avec des achats exceptionnels de 459 tonnes au troisième trimestre 2022.

L’or reste prisé par les banques centrales en raison de ses « performances en temps de crise, sa réserve de valeur à long terme et le rôle de couverture contre l’inflation ainsi que de diversification efficace des portefeuilles », affirme Mme Street.

La demande d’or dans le secteur technologique -le métal jaune se retrouvant dans les composants de nombreux appareils – a également un peu reculé (-3%) pour atteindre…



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