Fin du mandat du gouverneur de la BEAC : vers la nomination d’un nouveau dirigeant centrafricain
Le Tchadien Abbas Mahamat Tolli a officiellement conclu son mandat en tant que gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), ouvrant la voie à la nomination d’un nouveau dirigeant pour la région.
Selon des informations provenant de sources locales, la désignation du nouveau gouverneur de la BEAC pourrait intervenir au cours d’une Conférence Extraordinaire des Chefs d’État prévue par visioconférence. Conformément au principe de rotation par pays et par ordre alphabétique, le poste de gouverneur de la BEAC revient cette fois à la République centrafricaine.
Le président centrafricain aurait proposé trois noms pour occuper ce poste stratégique. Les candidats potentiels incluent Yvon Sana Bangui, actuellement directeur central des systèmes informatiques à la BEAC, Maurice Christian Ouanzin, actuel secrétaire général de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac), et Marius Feimonazui, ancien directeur général du contrôle général de la BEAC. Selon certains observateurs, Yvon Sana Bangui semble être le favori du président centrafricain.
Abbas Mahamat Tolli avait été nommé par décret le 6 février 2017 pour un mandat de 7 ans non renouvelable, et son terme a été atteint le 6 février 2024. En application des statuts de la BEAC, la fin du mandat de Tolli Mahamat signifie qu’il ne peut plus représenter légalement son pays d’origine au sein du gouvernement de la BEAC.
Blaise Eugène Nsom, Directeur Général du Contrôle Général à la BEAC, a souligné la vacance du poste du gouverneur de la BEAC dès le 7 février 2024, conformément aux articles 50, 51 alinéas 3, 51, 4 et 52 des statuts de la BEAC. Le processus de nomination du nouveau gouverneur sera donc crucial pour assurer la continuité et la stabilité au sein de l’institution financière régionale.
