à la uneCameroun

Genève réduit à trois ans la formation de ses instituteurs


A l’occasion de la journée mondiale des zones humides, la Ville de Genève en collaboration avec la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA) a présenté vendredi les vertus des étangs urbains. Même petits, ces plans d’eau rendent des services écosystémiques importants, comme l’épuration de l’eau et l’apport en habitats pour la biodiversité.

« On a recensé une soixantaine d’étangs en milieu urbain à Genève », a relevé Beat Oertli, professeur et spécialiste des étangs à l’HEPIA. Ce biologiste veut encourager la création d’étangs qui permettent notamment de piéger le CO2.

Quatre professeurs de l’HEPIA sont à l’origine de l’étang de démonstration créé il y a deux ans sur un parking de l’école. Il s’agit d’un plan d’eau hors-sol de 120 m2 construit avec des blocs en béton comblés avec de l’argile. L’étang est alimenté par l’eau de pluie qui ruisselle depuis les toits des bâtiments voisins.

Des plantes aquatiques indigènes prélevées dans les étangs de Jussy ont rapidement proliféré. Au printemps, des iris et des véroniques donnent de la couleur à l’ensemble. Au niveau de la biodiversité, les gastéropodes, les crustacés, les coléoptères et les libellules se sont déjà fait une bonne place.

Contrairement aux idées reçues, les étangs sains et équilibrés ne sont pas des nids à moustiques, car ils abritent précisément leurs prédateurs, soit les libellules, les coléoptères et les tritons. Le moustique tigre n’y trouve pas non plus son compte, car il préfère les petites accumulations d’eau stagnante.

Bien-être

En termes de rafraichissement, l’impact des petits plans d’eau est négligeable. Mais une sensation de fraicheur est toutefois réelle, a souligné le professeur Oertli. Les étangs urbains contribuent aussi de manière positive au bien-être de la population.

Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a rappelé qu’en Suisse 80% des zones humides avaient disparu en cent ans. Alors que Genève est connue pour être une des villes les plus denses de Suisse, il faut gagner de l’espace en pleine terre et en zones humides, a insisté le maire écologiste.

A noter que le canton a déposé vendredi sa candidature pour obtenir le label Ramsar, qui valorise l’engagement des communautés urbaines en faveur de leur patrimoine aquatique. A ce jour, la Convention internationale de Ramsar n’a décerné que 43 labels récompensant les efforts de sauvegarde…





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp