à la uneCameroun

Frappes américaines meurtrières en Irak et en Syrie


L’armée israélienne pilonnait samedi Rafah, ville du sud de la bande de Gaza où se sont réfugiés plus d’un million de Palestiniens menacés par la guerre. Dans le même temps, des négociations diplomatiques étaient en cours pour parvenir à une nouvelle trêve.

Peu après minuit, une journaliste de l’AFP a entendu de puissantes frappes dans cette ville jouxtant l’Egypte. Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé le décès d’au moins 100 civils dans la nuit dans la bande de Gaza, pour l’essentiel des femmes, des adolescents et des enfants.

L’armée israélienne a déclaré de son côté avoir tué « des dizaines de terroristes » dans le nord et le centre de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures.

Depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par les violents combats ont fui vers Rafah. Ils s’entassent dans tentes qui envahissent les rues de la ville surpeuplée.

Selon des témoins, 12 personnes y ont été tuées lors d’une frappe aérienne sur une maison appartenant à la famille Hijazi. « Ils ont bombardé sans aucun avertissement », a déclaré Bilal Jad, 45 ans, un voisin dont la maison a été endommagée lors de l’attaque. « Il n’y a aucun endroit sûr. Les frappes aériennes ont lieu partout », a-t-il ajouté.

« Echappé à la mort »

Plus de 1,3 million d’habitants de Gaza, selon l’ONU, sur un total de 2,4 millions, sont désormais réfugiés à Rafah, ville qui comptait quelque 200’000 habitants avant la guerre. Les déplacés s’entassent près la frontière fermée avec l’Egypte, menacés en plein hiver par la famine et les épidémies.

L’un d’eux, Abdoulkarim Misbah, a raconté avoir d’abord fui sa maison dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord, pour aller à Khan Younès, dans le sud, avant d’être à nouveau déplacé: « Nous avons échappé la semaine dernière à la mort à Khan Younès, sans rien emporter avec nous », a ajouté cet homme de 32 ans.

Face à cette crise humanitaire majeure et aux lourdes pertes civiles, des diplomates s’activent pour parvenir à une seconde trêve, plus longue que celle d’une semaine qui avait permis en novembre la libération d’une centaine d’otages israéliens à Gaza et de Palestiniens détenus par Israël.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, installé au Qatar, est attendu en Egypte pour discuter d’une…





Source link

Please follow and like us:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

RSS
Follow by Email
YouTube
Pinterest
LinkedIn
Share
WhatsApp