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Après les frelons asiatiques, les araignées rouges envahissent les jardins français ce printemps 2024


Alors que le printemps bat son plein depuis plus d’un mois, les jardins français connaissent une nouvelle menace. En effet, après l’apparition des frelons asiatiques, ce sont les araignées rouges, de minuscules acariens nuisibles, qui prennent d’assaut nos chères espaces verts. Et ne vous y trompez pas, malgré leur taille, cette espèce de la famille des arachnides est capable de faire de gros dégâts sur vos plantes extérieures et intérieures. Découvrez dans cet article les astuces pour leur faire face.

Les araignées rouges, ou acariens tétranyques, sont facilement reconnaissables par leur taille infime (moins d’un millimètre) et leur couleur rougeâtre. Elles sont souvent observées en groupes et tissent de fines toiles sur les feuilles sur lesquelles elles se nourrissent de la sève. Ces dernières se différencient également de leur cousine araignée par leur nombre de pattes. Au lieu des huit pattes habituelles, les araignées rouges possèdent six pattes, voire moins.

Pourquoi les araignées rouges envahissent mes plantes au printemps ?

Le climat sec et chaud de ce printemps est un environnement idéal pour la prolifération de ces parasites. Ces conditions météorologiques peuvent rapidement faire exploser leur nombre. Et même si ces dernières ne piquent pas, elles peuvent abimer vos plantations en un temps record. En effet, ces nuisibles microscopiques causent un jaunissement des feuilles et des tâches blanchâtres sur les végétaux qu’elles ont colonisés. 

Pour combattre cette invasion, vous pouvez utiliser des méthodes traditionnelles, notamment en utilisant des acaricides spécifiques contenant de l’abamectine, du bifenthrine ou du tétrachlorvinphos. Cependant, comme beaucoup de ces produits, certains peuvent avoir des effets indésirables sur d’autres insectes bénéfiques. Ainsi, les spécialistes recommandent souvent l’introduction de prédateurs naturels. C’est le cas particulièrement du Phytoseiulus persimilis. Cet autre acarien se fera un plaisir d’éliminer vos araignées rouges en se nourrissant de ces dernières ou de leurs œufs.

Des araignées rouges sur une plante

crédit photo : Shutterstock Malgré sa petite taille, les araignées rouges sont capables d’endommager sérieusement vos plantes.

Comment éliminer naturellement les araignées rouges de son jardin ?

Si vous n’êtes pas pour cette pratique “cannibale”, il existe encore d’autres possibilités naturelles. La décoction de prêle ou le purin d’ortie peuvent vous aider à limiter leur propagation. De son côté, le souffre mouillable est un produit chimique efficace qui empêche les araignées de se nourrir, mais malheureusement ce dernier peut endommager les arbres fruitiers. La prudence est donc de mise lors son utilisation.

Certaines huiles horticoles fonctionnent également à merveille contre les araignées rouges. L’huile de neem ou l’huile de paraffine sont des alternatives à envisager pour traiter vos plantes en cas d’infestation. Leurs propriétés semblables à des acaricides étouffent les adultes, les œufs ainsi que les larves et permettent de prévenir leur réapparition.

Les acariens tétranyques sont de véritables ravageurs de culture dans certains pays

Il est essentiel de rester vigilants et d’inspecter régulièrement vos plantes pour détecter tout signe précoce d’infestation. Éliminer les feuilles infestées ou pulvériser de temps à temps de l’eau savonneuse sur vos cultures peut prévenir la propagation des araignées rouges.

Une infestation d'araignées rouges sur une plante

crédit photo : Shutterstock Si vous remarquez la présence d’araignées rouges sur vos plantes, il vaut mieux agir vite pour éviter une infestation.

Pour la petite anecdote, les araignées rouges sont à l’origine de la perte de 35 à 40 % de la récolte du thé en Inde. Faute de pouvoir utiliser les méthodes décrites précédemment à grande échelle, les scientifiques cherchent des solutions plus écologiques qui respecteraient l’écosystème. Les dernières recherches ont montré que les extraits de certaines plantes, notamment celles dérivées de l’Amblovenatum opulentum ou Tithonia diversifolia (le tournesol mexicain) étaient efficaces pour réduire la population des nuisibles sans éliminer pour autant les autres insectes.





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