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Des mondanités politico-médiatiques à l’ombre de la guerre à Gaza


La sécurité est renforcée samedi à Washington pour le dîner annuel des correspondants de la Maison Blanche où le président américain Joe Biden doit se plier à l’exercice du traditionnel discours au ton léger. Ce malgré une manifestation et un appel au boycott.

De nombreux invités de marque, journalistes ou célébrités, sont arrivés à l’hôtel Hilton de la capitale fédérale au moment où une centaine de manifestants étaient rassemblés près de l’entrée. Certains entonnaient des slogans tels que « Honte à vous » ou s’en prenaient verbalement à des participants de l’événement.

Des manifestants ont suspendu un drapeau palestinien de plusieurs mètres de long depuis une fenêtre du dernier étage de l’hôtel. D’autres protestataires sont rassemblés en contrebas, au niveau de la chaussée, tenant des pancartes ou des mégaphones.

A l’intérieur, Joe Biden a pris place sur l’estrade, affichant un sourire constant. Il doit samedi se plier à la tradition, interrompue pendant le mandat de son prédécesseur Donald Trump, qui veut que le président américain écoute, avec le sourire, un humoriste l’éreinter en règle. Plusieurs journalistes palestiniens ont appelé dans une lettre ouverte leurs confrères américains à boycotter cet événement très couru, point d’orgue de tout un week-end de réceptions mondaines.

« Vous avez une responsabilité particulière de dire leur vérité aux puissants et de soutenir l’intégrité journalistique. Il est inacceptable de rester silencieux, par peur ou pour des raisons de carrière, lorsque des journalistes à Gaza continuent d’être détenus, torturés, et tués parce qu’ils font leur métier », ont écrit cette vingtaine de journalistes palestiniens.

Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une association établie à New York, au moins 97 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre le 7 octobre entre Israël et le Hamas, dont 92 Palestiniens. Au moins 16 autres ont été blessés.

Manifestation

Un des groupes qui organisent la manifestation devant l’hôtel Hilton, Code Pink, a dit vouloir « arrêter » le dîner pour protester contre « la complicité du gouvernement Biden dans le ciblage et le meurtre de journalistes palestiniens par l’armée israélienne », précisant que cette action serait « non violente ».

Le département de la police métropolitaine de Washington a indiqué à l’AFP s’être « préparé à permettre toute…





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