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« Dans la hiérarchie du chagrin, c’est la plus haute marche » : Patrick Chesnais bouleversant sur la mort de son fils à 20 ans (ZAPTV)



En 2006, Patrick Chesnais a perdu Ferdinand, son fils alors âgé de 20 ans, dans un accident de la route. Un drame dont il ne s’est jamais vraiment remis mais dont il tente de faire le deuil à sa manière, comme il l’a confié dans l’émission En aparté, jeudi 18 avril.

La perte d’un enfant est un drame dont on ne se remet jamais et ce n’est pas Patrick Chesnais qui dira le contraire. En 2006, l’acteur apprend la mort de Ferdinand, son fils alors âgé de seulement 20 ans, dans un accident de voiture. Le jeune homme avait accepté de monter dans le véhicule d’un ami qui avait fini par prendre la route à contre-sens… Sur cette douleur insoutenable, la père de Victor s’est confié à maintes reprises. Dans une interview accordée à nos confrères de Télé-Loisirs, il avait expliqué se rendre tous les dimanches ainsi que le 13 de chaque mois sur la tombe de son fils.

« C’est important et vital. Je lui parle, j’écoute de la musique, je lui porte des fleurs, je reste un moment s’il fait beau, je nettoie les photos, discute avec lui… C’est une façon de partager avec lui. Je regarde aussi le films que j’ai faits de lui, ça me fait du bien d’entendre sa voix », avait-il indiqué. S’il a pardonné à l’ami de son fils qui a survécu à l’accident et qui était au volant ce jour-là ? « Sur le moment, non. Quand je l’ai croisé au bureau du juge d’instruction, au procès… Il a essayé de venir vers moi mais j’étais très distant et fermé. La vie est ce qu’elle est. Pardonner… il n’a pas eu la volonté de nuire. Il avait trop bu et il conduisait« , avait expliqué Patrick Chesnais lors d’un entretien avec Jordan de Luxe.

Patrick Chesnais bouleversant au sujet de son fils décédé

Invité ce jeudi 18 avril sur le plateau d’En aparté, sur Canal+, Patrick Chesnais est revenu sur cette perte douloureuse. « J’ai eu ce geste social… J’ai créé une association parce qu’il était avec quelqu’un qui avait bu… Lui, ne conduisait pas. Vous savez dans la hiérarchie du chagrin, perdre un enfant de 20 ans, je pense que c’est la plus haute marche du podium quand même. J’ai écrit un bouquin sur lui, j’ai fait un film, un beau film sur lui, j’ai essayé de peser avec les pouvoirs publics », a-t-il détaillé face à la voix de Nathalie Lévy. Et de poursuivre quelques secondes plus tard : « J’ai l’impression de prolonger sa mémoire et que sa mort aura peut-être pu vaguement servir à quelque chose ». Un témoignage poignant.



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