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ces révélations glaçantes sur l’affaire bouleversent l’enquête, “C’est hélas assez cru…”


Pour les proches de Lina, l’attente est insoutenable. Disparue depuis le 23 septembre 2023, sur le chemin de la gare de Saint-Blaise-la-Roche (Bas-Rhin) l’adolescente de 15 ans n’a plus donné signe de vie. L’enquête menée par les gendarmes de Strasbourg pour la retrouver a permis de découvrir d’autres affaires satellites à celle de la disparition de Lina. 

Au fil de leurs investigations, les enquêteurs ont appris que l’ex-petit ami de Lina, Benjamin, a été retrouvé mort, quelques jours à peine après la disparition de l’adolescente. Autre information importante, la jeune fille a porté plainte en 2022 pour viol contre deux hommes majeurs. 

Disparition de Lina dans le Bas-Rhin : ces révélations glaçantes bouleversent l’affaire

Une plainte pour “viol en réunion” déposée par Lina et sa mère et classée sans suite pour “faute de preuves”. Pourtant, à l’époque des faits reprochés, Lina avait 13 ans, soit l’âge auquel l’acte ****** est reconnu automatiquement comme un viol. “Lorsque l’auteur est adulte et que la victime a moins de 15 ans, l’acte est automatiquement considéré comme un viol ou une agression sexuelle”, rappelle une avocate pénaliste au Nouveau détective

Un principe juridique qui a tout de même des exceptions. Dans les colonnes du magazine de faits-divers, ce 26 janvier, la spécialiste en droit pénal a fait des révélations sur l’affaire, qui semblent avoir bouleversé l’enquête sur le viol présumé de Lina. Elle évoque deux hypothèses qui pourraient éviter la plainte en cas d’agression sexuelle d’un mineur de moins de 15 ans.

Disparition de Lina, 15 ans : ces deux hypothèses évoquées par une avocate sèment le trouble

Première hypothèse : ces deux hommes avaient 18 ans et des poussières et donc, à quelques mois près, moins de cinq ans d’écart avec Lina”, expose l’avocate et d’ajouter : “Si tel est le cas, la justice doit établir si le rapport ****** a été consenti ou non. Pour cela, elle examine entre autres les déclarations de la plaignante, ses expertises psychologiques et psychiatriques (ndlr: obligatoires dans ce genre de dossier). Elle peut aussi auditionner ses proches et évaluer son expérience en matière de sexualité au moment des faits”.

Une seconde hypothèse est possible dans ce genre d’affaire, détaille l’avocate à nos confrères. Si, “ces deux adultes avaient plus de cinq ans d’écart avec Lina, mais qu’il n’est pas prouvé qu’ils savaient qu’elle avait moins de quinze ans. La justice tente alors de savoir s’ils ont pu être ‘trompés’ par son attitude ou son apparence”, confie-t-elle. “Pour cela, elle évalue notamment la ‘maturité’ intellectuelle et physique de la plaignante : son attitude, ses tenues vestimentaires et même, c’est horrible à dire, ses formes. C’est parfois hélas assez cru…”. 

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Alors que la plainte pour viol déposée par Lina avait été classée sans suite, le parquet de Saverne vient d’annoncer “une nouvelle étude juridique” et le réexamen de l’affaire. Une victoire en demi-teinte pour la mère de l’adolescente disparue. Elle est stupéfaite d’apprendre ce revirement du parquet et s’étonne qu’il ait fallu attendre que Lina fasse l’objet d’un enlèvement pour que la décision initiale de classement sans suite soit revue”, a fait savoir son avocat à l’AFP le 19 janvier dernier. 

Pour autant, l’enquête, sur la disparition de Lina se trouve-t-elle mêlée à l’enquête pour viol ? D’après les premières informations, les deux hommes qui seraient impliqués dans le viol de l’adolescente auraient déjà été entendus. Leurs alibis tiendraient la route pour le jour de la disparition de la jeune fille. L’enquête se poursuit toujours. 





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