ces habitantes du Vernet craquent face aux journalistes, “Le jeune agriculteur que tout le monde accuse…”
L’affaire de la disparition d’Emile hante toujours le petit hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Disparu le 8 juillet dernier, pendant des vacances chez ses grands-parents maternels, le petit Emile, âgé de 2 ans et demi au moment du drame, n’a plus donné signe de vie. Pour les habitants, l’attente est insupportable.
Ce hameau autrefois si paisible est au cœur du cyclone médiatique depuis la disparition d’Emile. Alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations, les habitants s’interrogent. En effet, les gendarmes et les journalistes, avant si nombreux, se font plus rares. “On se demande si les enquêteurs enquêtent toujours ?”, lance un villageois à BFMTV.
Disparition d’Emile, 2 ans et demi : le village du Haut-Vernet pris dans la tourmente
Si certains habitants estiment que le Haut-Vernet s’est apaisé : “Le village a retrouvé sa quiétude et la pression est bien retombée”, d’autres profitent de la venue des journalistes pour régler leur compte. C’est le cas de deux femmes qui ont craqué face à nos confrères, au détour d’une rue du hameau.
“De toute façon, vous ne dites que des conneries !”, a attaqué une des riveraines. Les deux femmes ont alors tenu à préciser leur propos : “Pourquoi donnez-vous la parole à des gens qui n’y connaissent rien et qui accusent sans savoir ?”. Depuis le début de l’enquête pour retrouver le petit Emile, les langues se sont déliées et des personnes ont été interrogées par les gendarmes.
Disparition d’Emile : deux femmes craquent et en dévoilent plus sur l’alibi du jeune agriculteur un temps suspecté
La disparition du petit garçon a eu un effet très néfaste sur les habitants du village. La suspicion s’est immiscée entre des voisins de longue date et des amis de toujours. Un adolescent de 16 ans, dont la conduite dangereuse lui a valu d’être connu des services de police, a, lui aussi, fait l’objet de rumeurs et interrogations. Des accusations que les deux femmes dénoncent.
“Le jeune agriculteur que tout le monde accuse n’était même pas là au moment de la disparition”, défend l’une des habitantes. Nos confrères comprendront qu’il s’agit des tantes de l’adolescent. Par la suite, les deux riveraines ne diront plus un mot, refusant également de témoigner pour “répondre aux ragots”. De leur côté, les enquêteurs se penchent sur plusieurs pistes, qui ne concernent pas uniquement le jeune agriculteur.
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Cette période de l’année favorable aux enquêteurs pour retrouver la trace du petit Emile
Après les impressionnantes perquisitions dans toute la France, notamment au domicile des grands-parents d’Emile, les enquêteurs se retrouvent à 15 à travailler “jour et nuit” sur l’enquête. “Cela nous permet à ce stade de fermer des portes supplémentaires. On en ferme toutes les semaines, tous les jours”, indique l’une des sources policières au média.
“Et puis Noël, c’est aussi le moment où les gens parlent, se confient”, poursuit cette même source. La période hivernale est également propice à la découverte d’indices, la végétation étant beaucoup moins dense dans les montagnes. Pour l’heure, il semblerait qu’aucune nouvelle information n’ait été portée à la connaissance des enquêteurs.
