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ce métier “très dur” exercé par Ève Gilles avant son élection, “J’ai travaillé à…”


Élue Miss France 2024 depuis un peu plus d’une semaine, Ève Gilles prend ses marques et impose son style. Le public apprend à connaître la nordiste qui a su se différencier des autres candidates. Elle a notamment exercé un métier pour le moins difficile peu avant son élection.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la jeune femme est sollicitée et a peu de temps à elle. Mais celle qui a été élue plus belle femme de France a tenu à répondre aux questions de nos confrères de La Voix Du Nord ce dimanche 17 décembre. Et elle en a dit plus sur une expérience professionnelle qui l’a profondément marquée.

Ève Gilles a eu un premier emploi difficile avant d’être élue Miss France

« Il y a deux ans, j’ai arrêté mes études de médecine et j’ai travaillé à l’usine. », a expliqué la native de Dunkerque. Un premier emploi qu’elle ne regrette pas et qui lui a permis de forger son caractère. « Je me rends compte que je n’ai pas perdu mon année, car j’ai gagné en maturité et j’ai appris à travailler. », a poursuivi Ève Gilles.

Elle a exercé ce travail « plusieurs mois, à la chaîne, au conditionnement, à l’usine Flandr’Oeufs de Wormhout. », a précisé la jeune femme. Avant de poursuivre : « Ça permet de se rendre compte que certaines personnes exercent un travail très dur, mais nécessaire. » Un parcours plutôt inhabituel pour une Miss France.

Elle ne veut pas être la Miss aux cheveux courts

Cela l’a d’ailleurs ramené sur la voie des études après un premier échec. Elle est désormais en licence de MIASHS (Mathématiques et Informatique Appliquées aux Sciences Humaines et Sociales) et elle ne compte pas abandonner. « Ce qui est sûr, c’est que j’irai jusqu’au bout de mon diplôme, même si je ne devais jamais travailler dans les statistiques. Même si Miss France ouvre beaucoup de portes, je veux pouvoir retomber sur mes pieds au cas où. », assure-t-elle.

Ce premier emploi est bien la preuve qu’Ève Gilles ne se différencie pas seulement par sa coupe de cheveux. D’ailleurs, à ce propos, elle s’attendait à certaines remarques, mais elle commence à en avoir assez. « Je n’ai pas envie d’être considérée comme la miss aux cheveux courts. Oui, je suis la première miss aux cheveux courts, mais je ne suis pas que la miss aux cheveux courts. », a-t-elle déclaré.

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Ève Gilles ne s’attendait pas à recevoir autant de critiques

« Si j’ai les cheveux courts, c’est juste que j’ai eu envie de les couper, rien d’autre, il n’y a pas besoin de s’étendre. De nombreuses femmes se coupent les cheveux, ce n’est pas ça qui fait que je suis unique, c’est ma personne. », s’est exclamée celle qui a eu 20 ans en juillet dernier.

Par contre, elle ne pensait pas recevoir autant de messages haineux sur sa silhouette. Sur les réseaux sociaux, elle a été victime d’une importante campagne de « body-bashing« , beaucoup lui reprochant d’être trop maigre. « Je m’attendais à recevoir des critiques sur mes cheveux, donc j’étais prête. Mais je ne m’attendais pas à subir des critiques sur mon corps. Le corps, on ne le choisit pas, une coupe de cheveux, on peut la modifier. », a-t-elle affirmé avec caractère.





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