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Atteinte d’un cancer du sein triple négatif, Ségolène, 35 ans, met un point d’honneur à continuer de vivre “normalement”


Dans le cadre d’Octobre Rose – campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein – plusieurs femmes atteintes de cette maladie nous ont raconté leur lutte. Ségolène est l’une d’entre elles. Âgée de 35 ans, elle est actuellement en traitement pour un cancer du sein triple négatif. “C’est un cancer très agressif, qui touche principalement des femmes jeunes”, nous explique-t-elle. C’est en février 2023 que sa vie a basculé.

C’est après avoir reçu un mauvais coup à la poitrine qu’une douleur s’est réveillée. “Ça me lance, ça me fait mal. Je touche ma poitrine et là, je sens une boule dans le sein gauche que je n’avais jamais sentie avant”, se souvient Ségolène. Sans trop hésiter, elle décide de consulter sa gynécologue, chez qui elle venait d’effectuer un contrôle annuel deux mois auparavant. La jeune femme se remémore : “Elle me dit que ça peut être beaucoup de choses et qu’elle sent bien la boule à la palpation”.

Cancer du sein : “Je touche ma poitrine et là, je sens une boule

À partir de ce moment-là, les rendez-vous s’enchaînent et la mauvaise nouvelle ne tarde pas à retentir. Ségolène explique : “Les résultats tombent, cancer du sein triple négatif. […] Ma première chimiothérapie s’est tenue le 19 avril, soit moins de deux mois après avoir senti cette fameuse boule”. C’est le combat de sa vie qui commence. 

Cette épreuve de vie, la combattante la vit “plutôt bien”. “Je suis très bien entourée, que ce soit par mon amoureux, ma famille, mes amis”, explique-t-elle. Ségolène a pris une décision radicale : “J’ai fait le choix de rester en activité, car j’adore mon travail. Mais aussi pour ne pas être focus sur la maladie et conserver autant que possible mon quotidien”. Elle admet tout de même : “Ce n’est pas tous les jours facile d’être malade et active, car les traitements sont fatigants”.

@segolene.strl Une journee avec moi en chimiothérapie #chimiothérapie #cancerdusein #cancerduseinteiplenegatif #triplenegativebc #breastcancer #unejourneeavecmoi ♬ Relaxing Japanese-style piano song inviting nostalgia – Akiko Akiyama

Le combat de Ségolène contre le cancer du sein

Pour parvenir à garder le cap, la jeune femme s’est tournée vers la médecine douce, en complément de ses traitements. Même quand la chimiothérapie est devenue “plus lourde” et que les effets secondaires se sont d’autant plus fait ressentir, elle estime que cette technique parallèle l’a aidée à garder “une vie normale”.

Ségolène explique : “Je fais une séance d’acupuncture avant et après chaque chimiothérapie. La sage-femme diplômée est remboursée par la sécurité sociale. En fonction de mes symptômes, elle travaille de façon à soutenir mon corps, à stimuler mes défenses immunitaires et ma vitalité. […] On va jouer sur les nausées, sur la fatigue, sur les troubles digestifs, sur le système immunitaire, sur les douleurs musculaires…”.

J’ai eu la chance de bien vivre ma chimiothérapie

Elle l’assure : ces séances “approuvées par [son] oncologue” lui font “beaucoup de bien”. “J’ai eu la chance de bien vivre ma chimiothérapie, d’avoir très peu d’effets secondaires et de continuer de vivre normalement. Je suis persuadée que l’acupuncture est bénéfique et complémentaire aux traitements”, affirme-t-elle.

Acupuncture, sophrologie… Autant de soins de support qui aident Ségolène à “s’apaiser et à soutenir [son] corps”. Elle poursuit : “J’ai également fait de l’hypnose pour visualiser ma guérison. Ça m’aide à rester dans une dynamique positive et ça fonctionne plutôt bien”.

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Le message de Ségolène :

 “Consultez en cas de doutes, de douleurs, et insistez si on vous dit que c’est normal et que ça persiste. On entend trop souvent dire qu’on n’a pas de cancer à 34 ans sans antécédents. Je n’ai aucun antécédent, je n’ai aucun facteur génétique et pourtant, j’ai eu un cancer du sein jeune. J’ai eu la chance de tomber sur des professionnels qui ont réagi vite.

J’ai vu lors de mes séances de chimiothérapie des femmes ayant eu des retards de diagnostic de plusieurs mois, car on ne fait pas de mammographies avant 50 ans, ou parce que des ganglions sous les aisselles ‘ce n’est pas grave’, alors qu’elles avaient un cancer du sein.

Pour les femmes qui viennent d’être diagnostiquées : ce n’est pas facile de voir son corps changer, de ne plus se reconnaître, d’être malade… Mais on a des ressources formidables en nous et on peut bien le vivre et continuer à vivre presque normalement. Il y a aussi de nombreuses associations qui proposent des activités, des ateliers et on est toujours bien entourées. On sort toutes très différentes de cette épreuve, moi ça m’a aidée à me rendre compte qu’il faut profiter chaque jour de sa vie et foncer dans les projets que l’on remet toujours à plus tard, car finalement, le plus tard peut ne jamais arriver.





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