Anaïs “déçue” par ce prétendant, elle a fait son choix, “ça ne collera pas” (EXCLU)

Ce lundi 16 octobre, les téléspectateurs vont retrouver Anaïs, la bergère de 35 ans et ses deux prétendants. À la tête d’un cheptel de 45 chèvres réparties sur 7 hectares, l’agricultrice fabrique et vend elle-même ses fromages. Un boulot à plein temps qui ne l’empêche pas d’essayer de trouver l’amour, notamment avec un homme de son âge et prêt à fonder un foyer. Dans un entretien pour Marie France, l’agricultrice s’est confiée sur ses deux prétendants, Thomas et Romain et sur son avenir amoureux avec eux. 

Marie France : Quelle a été votre réaction quand vous avez vu votre portrait à la télévision ? 

Anaïs : J’ai beaucoup aimé le portrait. J’appréhendais vachement parce qu’en général, je ne m’aime pas trop en photo et finalement en vidéo avec un peu de contexte sur ce que je fais, j’ai trouvé ça assez chouette. Ça m’a ému, et j’ai trouvé que c’était ressemblant !

Qu’est-ce qui est rédhibitoire chez un homme selon vous ?

Rédhibitoire… Pas grand-chose. C’est vrai qu’il y avait eu la question ‘est-ce que tu préfères les blonds ou les bruns’ et j’avais dit, ‘peu importe tant qu’il a les cheveux !’ Mais en fait, il y a des mecs sans cheveux qui sont très charmants donc non, je n’ai pas grand-chose qui soit vraiment rédhibitoire. Après trop de timidité pour moi ça va être assez vite rédhibitoire parce que c’est vrai que j’ai du caractère et je peux prendre un peu de place et j’ai besoin d’avoir quelqu’un en face qui sait prendre aussi de la place.

Comment avez-vous vécu les speed datings ? Est-ce que vos coups de cœur se sont confirmés ?

J’ai trouvé ça beaucoup plus dur que je m’étais imaginé, alors, je pense que déjà un speed dating dans la vraie vie c’est toujours un petit peu stressant, mais en plus avec des caméras forcément c’est encore plus stressant. Et puis avoir des hommes qui se sont déplacés de toute la France pour me rencontrer et qui sont déjà un peu amoureux, ça m’a vachement déstabilisé. Je n’ai pas eu de coups de cœur sur les courriers, mais ça, je le savais un peu.  Je ressens plus de feeling quand je rencontre les gens, justement par le regard et par l’attitude. J’avais bien aimé le courrier de Thomas, mais j’attendais vraiment le speed dating. 

À la fin des speed datings, vous avez choisi Romain et Thomas pour venir à la ferme, avez-vous réussi à créer des liens avec eux ?

J’avais plutôt eu un coup de cœur pour Romain au speed dating et en fait quand il est arrivé dès les premières heures, le coup de cœur ne s’est pas concrétisé. Que ce soit dans la discussion, dans la façon d’être, j’ai été tout de suite très déçue par Romain. Je me suis rendu compte rapidement que ça ne collerait pas en fait qu’on n’avait pas du tout le même caractère et la même vision des choses. Ça a été une déception. 

Et avec Thomas, comment le séjour à la ferme s’est-il déroulé ? Le courant est-il passé entre vous ?

C’est vrai que les 2 premiers jours, on est arrivé pour le marché, c’était un peu la course et puis on avait pris du retard à cause du tournage, mais tout du long, il a été de très bonne compagnie. J’ai beaucoup aimé sa justesse, il n’en faisait ni trop ni pas assez, ça se voyait qu’il était là pour moi. C’était agréable. Puis après, il y a aussi le deuxième matin qu’on voit dans les épisodes précédents où j’attends pour ma chèvre qui était malade. Je ne me sentais pas bien et Thomas m’a pris dans ses bras et c’était juste ce dont j’avais besoin.

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Un climat de séduction a-t-il pu s’installer entre vous ?

Oui. En tout cas, je ne sais pas si c’est ce qu’on ressent quand on nous regarde à la télé, mais je sais que c’est ce que lui a ressenti. Je m’ouvre aussi à lui à ce moment-là et c’est agréable pour tous les deux et ça ne va pas trop vite. Je pense que j’avais un petit peu de réserve après mes expériences amoureuses passées, j’avais peut-être envie de rester un petit peu plus prudente, mais rapidement Thomas m’a mis en confiance.  

Vous vous êtes fait des amis avec les agriculteurs de cette saison ? 

Oui, bien sûr, je m’entends très bien avec Julien, Perrine et Clément et je m’entends très bien aussi avec les autres. On se donne des nouvelles quasiment tous les jours. C’est vrai qu’on n’a jamais fait de télés tous autant qu’on est et c’est quand même quelque chose de très particulier, ce qu’on vit. On est soudé.  

Aviez-vous regardé les saisons précédentes d’ADP ? Que pensiez-vous du programme à l’époque ?

Je l’ai toujours aimé, je trouve qu’on passe du rire aux larmes facilement. Il y a beaucoup d’humour et aussi beaucoup de sensibilité. J’aime bien aussi qu’on mette en avant l’agriculture en France, je trouve que les gens font leurs courses sans se rendre compte du travail qu’il y a derrière parfois donc ça, c’est une valeur que je trouve importante. Et puis, ça fait rêver, on a tous envie de voir des belles histoires d’amour.

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— ADP (@adpm6) June 11, 2019

Si c’était à refaire, est-ce que vous retenteriez l’aventure ? 

Oui sans hésiter parce que c’est vraiment une belle aventure. Ça m’a permis d’apprendre beaucoup sur moi et de sortir un petit peu la tête de mon travail. En revanche, la critique des réseaux sociaux, elle est un petit peu plus dure à encaisser, mais je me conforte sur le fait que les gens qui me connaissaient déjà n’ont pas changé d’avis sur moi et ça, ça me va !

Vous allez régulièrement voir les commentaires sur internet ? Que ressentez-vous quand vous voyez un commentaire négatif sur vous ?

Oui forcément. On ne peut pas s’empêcher parce que justement, on n’est pas des acteurs et qu’on a envie de savoir ce que les gens pensent. Après, on se rend compte qu’il y a quand même beaucoup de haine chez les gens et qu’ils jugent, mais sur des petits bouts de notre vie sans avoir toute l’histoire et l’envers du décor. En fait, qu’ils gardent leur haine pour eux finalement.