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Abdoulaye Wade et Abdou Diouf invités à se réserver de « toute prise de parole »


Sursaut Citoyen et Demain Sénégal ont, dans un communiqué rendu public, réagi suite à la déclaration conjointe des deux anciens présidents du Sénégal, à savoir Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, qui ont donné leur impression sur la situation socio-politique du pays.

Voici le communiqué !

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« Les organisations citoyennes Sursaut citoyen et Demain Sénégal rejettent fermement les
implications juridiques et politiques de la récente déclaration datée du 11 février 2024 et qui serait attribuée aux anciens présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. Elles considèrent qu’il s’agit là d’une tentative d’influencer indûment la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal.

En effet, cette déclaration résonne comme une grave immixtion dans le processus décisionnel de la plus haute juridiction du pays qu’elle tente d’orienter vers la validation du coup d’État
constitutionnel que récuse l’écrasante majorité des Sénégalaises et des Sénégalais.

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De surcroît, l’engagement supposé de l’ex-président Abdoulaye Wade dans cette affaire est particulièrement problématique au vu du conflit d’intérêts évident lié à l’implication de son fils au cœur de la controverse. Il est donc impératif qu’il se réserve de toute prise de parole ou d’initiative pouvant influencer les décisions judiciaires attendues, pour garantir l’indépendance et la souveraineté du Conseil constitutionnel.
Nous, organisations citoyennes, soutenues par un large secteur de la population, réaffirmons notre opposition à l’adoption de la loi constitutionnelle n° 04/2024 par l’Assemblée nationale, le 5 février 2024, laquelle contrevient aux principes de notre Constitution en envisageant une prolongation non justifiée du mandat présidentiel à travers le report de l’élection.

Nous estimons que, par ce vote, l’Assemblée nationale s’arroge indûment des prérogatives qui
relèvent exclusivement du Conseil constitutionnel, seul habilité à statuer sur le report de l‘élection présidentielle et ce, dans un cadre rigoureusement défini et sans déroger à la clause constitutionnelle intangible de non-révision de la durée du mandat présidentiel.
Nous insistons sur la nécessité de préserver les piliers intangibles de notre charte fondamentale et appelons le Conseil constitutionnel à exercer pleinement son rôle de garant de la légalité
constitutionnelle. Cela passe inéluctablement par l’invalidation de la loi n° 04/2024, porteuse de risques inhérents à des révisions constitutionnelles opportunistes et susceptibles de porter atteinte à l’intégrité de notre gouvernance démocratique ainsi qu’à la stabilité institutionnelle de notre pays.

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Dakar, le 13 février 2024 »

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