ce pays d’Asie très fréquenté par les Français l’été impose une taxe touriste
Quand ils recherchent l’équilibre et l’harmonie, ce sont vers l’Île des Dieux que se tournent les passionnés de l’Asie du Sud-Est. Idoles omniprésentes, rituels, festivals et cérémonies, la culture zen imprègne chaque recoin de cette île immense où le dépaysement est total.
Cependant, aller chercher le climat tropical lorsque le mercure peine à atteindre deux chiffres n’est pas l’idée la plus originale qui soit. Victimes de leur succès, rares sont les coins de l’île de Bali où les visiteurs et les locaux circulent aisément.
Une île d’Asie du Sud-Est victime du tourisme de masse
L’une des conséquences irrévocables du tourisme de masse que de nombreux petits paradis autrefois confidentiels ont subie est la pollution. Soigneusement effacés des photos souvenir, les déchets jonchant l’Île des Dieux, mais pas seulement, sont devenus une préoccupation majeure pour les autorités locales.
Ainsi, il n’est dorénavant plus question de mettre un pied en dehors de l’aéroport sans s’acquitter d’une petite contribution. Celle-ci est destinée à combattre les effets indésirables de la surfréquentation touristique. Mercredi 14 février, l’île indonésienne a commencé à imposer aux touristes une taxe de 150 000 roupies (soit neuf euros) à cet effet.
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L’île de Bali demande à ses visiteurs de s’acquitter d’une taxe
« Ce prélèvement vise à protéger la culture et l’environnement à Bali », a déclaré le gouverneur par intérim de Bali, Sang Made Mahendra Jaya, lors d’une cérémonie de lancement lundi. Avec plus de cinq millions de visiteurs par an, les caisses de la province devraient rapidement pouvoir allouer un joli budget à la cause.
Les visiteurs étrangers arrivant à Bali depuis l’étranger ou d’autres régions d’Indonésie devront payer les frais via le portail en ligne Love Bali. À noter, cette taxe ne concerne en revanche pas les touristes indonésiens.
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Les autorités de l’Île des Dieux déplorent les comportements répréhensibles de certains touristes
Autres fléaux que les autorités entendent bien endiguer : des incivilités devenues récurrentes. Conduites à risque, dégradations, photos et vidéos dénudées dans des sites sacrés… L’île souhaite mettre au pas ces touristes qui se croient tout permis. Récemment, un groupe a notamment été surpris en plein tournage d’une séquence pornographique sur des hauts sommets considérés comme des divinités. Dans une conférence de presse rapportée par CNN, le gouverneur Wayan Koster a déploré : « Ces montagnes sont sacrées et vénérées. Si leur caractère sacré est endommagé, cela revient à dégrader le caractère sacré de Bali. »
Ce dernier s’est engagé à réprimer les comportements irrespectueux de certains touristes. Aussi, le gouverneur a décidé d’interdir les activités touristiques dans les 22 montagnes de Bali afin de les préserver. L’an passé, les autorités locales avaient déjà diffusé un guide de savoir-vivre destiné aux visiteurs.
