Yaoundé : hébergé par une famille pour son séjour, un militaire ravage tout avant de partir voici les détails
L’hospitalité va commencer par se faire rare si les personnes accueillies à bras ouverts quittent finalement le bienfaiteur en lui laissant un très mauvais souvenir. De plus en plus d’histoires d’homme ou femme au bon cœur trahi par le nécessiteux sortent dans la presse ou sont racontées sur les réseaux sociaux et ça fait peur.
La nouveauté est que dans la capitale politique du pays, un corps habillé a joué un sale tour à une famille qui lui a pourtant tendu la main. La morale, c’est qu’il faut maintenant réfléchir par deux (02) fois avant d’ouvrir ses portes à un inconnu.
Nzui Manto raconte la situation : « Hébergé pour un court séjour par une maman, un militaire vole dans la maison une somme de deux cent mille (200 000) francs CFA et un téléphone avant de s’enfuir ».
Un membre de la famille s’est confié sous anonymat au lanceur d’alertes en ces propos : « Bonjour Nzui. J’aimerais que vous nous aider à retrouver cet homme, c’est un militaire, il s’appelle Ako’o Ako’o Paul Brice en service à Bamenda.
Notre grand-frère est venu nous le présenter disant qu’il n’a nulle part où aller pour ses congés et ma maman a accepté de l’héberger chers nous. Nous avons par la suite constaté que l’argent de la maman, 200 000 francs CFA et un téléphone Android ont disparu après son départ de la maison ».
« Je n’arrive plus à comprendre ce continent. Il faut prendre un psychiatre pour chaque Camerounais pour redresser les valeurs morales », conseille un homme informé de la nouvelle.
« Il a peut-être cru que les 200 000 francs étaient ses frais de mission. Il faut lui expliquer que ce n’est pas ça, il va venir remettre », s’en moque un autre.
Mais aussi, il ne faut pas écarter la possibilité que ce ne soit pas le militaire qui a volé cette somme : « Quelqu’un d’autre peut aussi voler mais c’est le militaire qu’on accuse. On connait tous les situations où tu arrives dans une maison, quelque chose disparait et tu entends seulement « on n’a jamais eu ce genre de situation ici ». Toi-même tu sais au fond de toi que tu n’es pas responsable de ça ».
