Vous voulez éviter les maladies en vieillissant ? Voici les 4 types d’aliments à manger plus souvent
Votre alimentation a un impact non négligeable sur vos risques de développer une maladie chronique. Avec l’âge, celles-ci deviennent de plus en plus fréquentes. Diabète, hypertension, mauvais cholestérol, cancer… Or, en analysant les données de plus de 48 000 femmes, des chercheurs du Centre de recherche en nutrition humaine Jean Mayer USDA sur le vieillissement (HNRCA) à l’Université Tufts (USA) ont constaté une diminution des maladies cardiaques, du cancer, du diabète ainsi qu’une amélioration de la santé cognitive et mentale chez les femmes qui incluaient régulièrement des protéines dans leur alimentation.
« La consommation de protéines à la quarantaine était liée une meilleure santé chez les personnes âgées, a déclaré Andres Ardisson Korat, scientifique au HNRCA et auteur principal de l’étude. Nous avons également constaté que la source de protéines est importante. Obtenir la majorité de vos protéines à partir de sources végétales à la quarantaine, ainsi qu’une petite quantité de protéines animales, semble être propice à une bonne santé et à une bonne longévité ».
En clair, il ne s’agirait pas de miser sur n’importe quelle protéine, mais de privilégier les protéines végétales (sans pour autant supprimer les protéines animales).
Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont comparé le régime alimentaire des femmes qui n’ont pas développé de maladies chroniques avec le régime alimentaire de patientes qui en ont développé.
Protéines végétales : dans quels aliments les trouve-t-on ?
Les protéines qui semblent avoir un impact positif sont celles provenant de sources tels que les fruits, les légumes, le pain et les légumineuses (pois-chiches, lentilles, fèves, haricots…). On parle donc de protéines végétales.
Au contraire, consommer plus de protéines animales, comme le bœuf, le poulet, le lait, le poisson, les fruits de mer et le fromage serait associé à une hausse des risques de maladies chroniques en vieillissant (6 %).
« Celles qui consommaient de plus grandes quantités de protéines animales avaient tendance à souffrir davantage de maladies chroniques et ne parvenaient pas à obtenir l’amélioration des fonctions physiques que nous associons normalement à la consommation de protéines », a déclaré Ardisson Korat.
Les protéines végétales, plus riches en fibres, en antioxydants et en micronutriments
Les chercheurs soulignent que les protéines végétales peuvent aider à limiter les maladies cardiaques en particulier : une consommation plus élevée de protéines végétales s’accompagnait de taux plus faibles de cholestérol LDL (le « mauvais » cholestérol) et de tension artérielle. La sensibilité à l’insuline était également mieux régulée avec un apport plus important en protéines végétales.
Ils rappellent aussi qu’un apport plus élevé en protéines animales était lié à des taux plus élevés de mauvais cholestérol, ainsi qu’à une augmentation du risque de diabète et de plusieurs cancers.
« Par rapport aux aliments d’origine animale, les plantes contiennent une proportion plus élevée de fibres, de micronutriments et de composés bénéfiques appelés polyphénols (antioxydants) qui sont présents dans les plantes », ajoutent les scientifiques pour expliquer leurs résultats.
Attention, les chercheurs ne préconisent pas de supprimer les protéines animales, car elles sont importantes pour faire le plein de fer et de vitamine B12. Il s’agit simplement de les limiter au profit des protéines végétales.
