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« Vous auriez dû prendre un lexomil »


La tension était palpable sur le plateau de l’émission 22h Max, le 15 novembre dernier, sur BFM TV. Ce soir-là, Maxime Switek, qui animait le programme, a été le témoin d’un débat particulièrement violent entre deux de ses invités. Les participants allaient engager un débat sur l’émission de télé-réalité Frenchie Shore. Mais avant de passer à cette discussion, la libération du policier à l’origine de la mort de Nahel a été traitée.

Le sujet est fortement sensible en France. Lorsque ce jeune homme est décédé, en juin dernier, des vagues de protestations ont déferlé dans la plupart des villes françaises. Des violences de rue rarement vues dans le pays ont été observées. Et visiblement, cette polémique reste vive dans l’esprit de certaines personnes.

Un gros dérapage a eu lieu en direct sur BFM TV le 15 novembre dernier

Le sujet de la libération du policier en question a été d’abord évoquée par Maxime Switek. L’animateur de BFM TV ne s’attendait probablement pas à la violence des débats qui ont suivi. Pour l’occasion, il avait invité Elsa Marcel, une avocate au barreau de Paris. Matthieu Valet, le porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police, était aussi présent.

Or, les échanges entre Elsa Marcel et Matthieu Valet n’ont pas été calmes. Ce dernier a en effet multiplié les piques et les attaques à l’encontre de cette avocate. Selon lui, elle déformait les faits autour du décès de Nahel. Il lui a alors reproché d’être « fâchée avec les faits ». « L’adolescent n’est pas mort d’une balle dans la tête. Le policier n’a jamais voulu tuer cet individu qui a fait un refus d’obtempérer », a-t-il lancé. Et la discussion n’a fait qu’empirer par la suite.

Des débats tendus sur BFM TV

« Peut-être auriez-vous dû penser à ces personnes qu’il a failli faucher. Si ça avait été vos frères, vos sœurs, vos amis, vous auriez dit : ‘qu’a fait la police pour éviter que des victimes innocentes soient tuées ?! », s’est aussi exprimé Matthieu Valet, manifestement remonté contre l’avocate. Or, il s’est aussi attaqué personnellement à plusieurs reprises à cette dernière, et ne s’est pas arrêté à ces arguments.

« On n’est pas au théâtre, ce n’est pas un monologue », a-t-il, par exemple, lancé. « On n’est pas au théâtre, je vous ai dit ! Laissez-moi parler ! », a également lâché Matthieu Valet. Pire encore, il a dit à l’avocate : « Vous auriez dû prendre un lexomil avant de rentrer en émission ». Déjà exaspéré par le comportement de Matthieu Valet, Maxime Switek s’est senti obligé de recadrer l’intervenant.

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Maxime Switek recadre son intervenant sur BFM TV

« Non, franchement ! Ce genre de remarque, honnêtement ça… Honnêtement, c’est vexant ! Ça ne sert à rien… », a opposé Maxime Switek après cette remarque de Matthieu Valet, comme l’a rapporté PureBreak. Pour terminer le débat, le présentateur a évoqué le montant de la cagnotte perçu par le policier à l’origine du décès de Nahel. Elle s’est élevée à un total de 1 635 240 euros. Mais alors qu’il cherchait à connaître la pensée de Matthieu Valet à ce sujet, celui-ci n’a pas répondu.

« Pourquoi vous ne répondez pas sur ce chiffre-là ?! Vous ne répondez pas sur la cagnotte… Est-ce que vous trouvez ça normal qu’un policier sorte, après des faits aussi graves que cela, et se retrouve à la tête de ce capital-là ?! », s’est emporté Maxime Switek sur BFM TV. La discussion, pour le moins tendue, a alors pris fin.





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