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Voiture de police visée à Paris : une enquête ouverte après des violences de manifestants


Au lendemain des violences commises à l’encontre d’une voiture de police en marge d’une manifestation à Paris, une enquête pour « violences volontaires » a été ouverte, annonce le parquet de Paris ce dimanche.

« Une enquête a été ouverte du chef de violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique et confiée à la sûreté territoriale de Paris », précise le parquet.

Lors d’une manifestation contre les violences policières dans la capitale, un précortège de centaines d’individus vêtus de noir et cagoulés s’est constitué, dégradant les vitrines de plusieurs agences bancaires et caillassant une voiture de police.

VIDEO. Paris : visé par des projectiles, un policier braque son arme sur des manifestants

Cette voiture, coincée dans la circulation boulevard de Clichy, a été attaquée « à coups de barre de fer », a indiqué la préfecture de police de Paris. L’un des policiers est alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, confirmées par une source policière.

Trois policiers légèrement blessés

Une « intervention des BRAV », du nom de cette unité controversée de policiers à moto, a ensuite « permis de faire cesser l’action et mettre à l’abri » les policiers présents dans le véhicule, a ajouté la préfecture.

« Parmi cet équipage (de police) qui comportait 4 effectifs (…) nous avons 3 personnes qui sont heureusement des blessés légers », a indiqué le préfet de police Laurent Nuñez sur BFMTV, précisant qu’il s’agissait de « traumas aux cervicales » pour deux d’entre eux, sans préciser ce qui avait causé ces blessures.

« Nous sommes actuellement en train de travailler (…) pour essayer d’identifier les auteurs de cette attaque. D’ores et déjà nous avons trois personnes qui sont présumées être impliquées dans ces faits qui ont été interpellées », a ajouté Laurent Nuñez.

« La manifestation parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l’ordre. On voit où mène la haine anti-police », a réagi sur X (ex-Twitter) le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

La préfecture de police évoque 9 000 participants à la manifestation parisienne, alors que pour les organisateurs, des dizaines d’organisations, partis et syndicats, principalement de gauche radicale, 15 000 personnes y participaient.





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