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Voici pourquoi vos achats Shein et Temu risquent de coûter 5 euros plus chers par vêtement


C’est une nouvelle qui devrait faire perdre de la vitesse aux mastodontes de l’ultra fast-fashion. Ce mardi 13 février 2024, le député du groupe Les Républicains, Antoine Vermorel-Marques, a déposé un projet de loi visant à appliquer un bonus-malus en faveur de la cause environnementale. Placés dans le collimateur, Shein et Temu, pourraient voir le prix de leurs vêtements augmenter si cette proposition est acceptée.

@antoinevermorel42

🛑 Les vêtements à 2€ qui arrivent en avion, contiennent des substances nocives pour la santé et finissent sur les plages en Afrique, c’est non ! Je dépose à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour instaurer un bonus-malus afin de pénaliser les marques et pour encourager les démarches plus vertueuses ♻️ #shein#sheinhaul#ecologie#fastfashion#stopshein#pourtoi#fyp @lookbookaly @menezangel_ @loufitlove @lila_drila @cilia.ghass @tifanywallemacq @veronika_cln @lia__toutcourt @iamm_mae.e@IAMM_MAE.E

♬ son original – antoinevermorel

Shein et Temu : les enseignes d’ultra fast-fashion sont dans le collimateur d’un projet de loi déposé par le député, Antoine Vermorel-Marques

Impossible. Il est impossible de ne pas avoir été confronté à l’un des hauls Shein et Temu qui pullulent par millier sur TikTok, à moins de déserter les réseaux sociaux. Sur la plateforme de prédilection des millennials et de la Gen Z, les vidéos qui promeuvent la « mode jetable » ne manquent pas. Lui-même présent sur TikTok, Antoine Vermorel-Marques martèle : « Les vêtements à 2 euros qui arrivent en avion, contiennent des substances nocives pour la santé et finissent sur les plages en Afrique, c’est non !« .

Dans son « premier haul Shein en tant que député« , le principal intéressé dénonce les dangers sur la santé et les conséquences environnementales désastreuses que peut causer l’achat de vêtements issus de l’ultra fast-fashion. Face caméra, le politicien de droite alarme les consommateurs sur les substances nocives utilisées pour la production de certains de ces produits : des Richelieu traitées au phtalate, « un perturbateur endocrinien peut rendre stérile » ou encore un vêtement pour bébé présentant du formaldéhyde, « une substance potentiellement cancérigène pour les enfants« . Antoine Vermorel-Marques n’oublie pas non plus de souligner que « tous les produits de Shein sont importés en avion« , un moyen de transport qui est « 20 fois plus polluant que le bateau« .

Pour pénaliser cette surconsommation et freiner l’achat compulsif, le député LR de la Loire espère que son projet de loi, qui sera étudié à l’Assemblée nationale en mars 2024, durant une semaine décisive, sera accepté. Un sujet qui concerne aussi bien la droite que la gauche, « car il s’agit de réconcilier réindustrialisation et écologie » a précisé ce fils d’agriculteur, d’après Le Monde. Comment ce système fonctionnerait ? Éléments de réponse.

@antoinevermorel42

Hello, j’avais oublié de me présenter, alors voici quelques mots ! #LR #agriculteurs #depute #assembleenationale #hemicycle #droite #loire #roannais #france #vermobile #jeunedepute #pourtoi #fyp

♬ son original – antoinevermorel

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Chaque vêtement acheté chez Shein ou Temu pourrait coûter 5 euros de plus

Concrètement, l’objectif de la mise en place de ce bonus-malus, viserait à « baisser le prix de votre vêtement » dans la mesure où il est « fabriqué en France, en Europe » ou « vendu dans un commerce de proximité« , comme l’a détaillé Antoine Vermorel-Marques à BFMTV. Auquel cas, un malus sera appliqué si « vous achetez sur une plateforme qui ne respecte pas nos normes sociales et environnementales ».

Au vu des prix très bas des produits des sites d’e-commerce tels que Shein et Temu, prévoir un malus en pourcentage ne « pénaliserait » pas suffisamment. Selon Antoine Vermorel-Marques, la meilleure solution à envisager, serait de facturer 5 euros supplémentaires par vêtement, si le panier shopping ne remplit pas les critères.

De quoi inciter de nombreux Français à privilégier la qualité à la quantité, ou du moins, à repenser leur manière de consommer la mode. Quitte à attendre un peu plus longtemps pour acheter un vêtement qui durera dans le temps et qui ne présentera pas de risque pour leur santé.





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