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voici le salaire des contrôleurs de train grévistes et combien ils exigent en plus


Alors qu’une partie de la France est en vacances et qu’un million de voyageurs doivent se rendre dans les gares durant le week-end, trois chefs de train sur quatre de la SNCF ont décidé de se mettre grève à partir de ce vendredi. Les contrôleurs réclament des hausses de salaire et plus de personnel à bord des trains. C’est l’occasion de se pencher sur leurs rémunérations.

Les vacanciers qui prévoient de voyager en train pour les vacances d’hiver risquent de rencontrer de grosses difficultés. En raison du mouvement de grève des contrôleurs, il est prévu qu’un train sur deux circule en moyenne pour les TGV Inoui et les trains Ouigo. Un trafic normal sera assuré pour les Ouigo trains classiques.

Les exigences des contrôleurs

Comme le rapporte le Point, la raison invoquée pour justifier cette grève est la demande d’augmentation de salaire des contrôleurs. Des revendications allant de 150 à 250 euros bruts par mois. En France, environ 10 000 contrôleurs travaillent dans les trains de la SNCF, où leur présence est obligatoire. Leurs salaires dépendent de leur ancienneté ainsi que des diverses primes dont ils peuvent bénéficier.

D’après les données de la SNCF, un contrôleur en début de carrière percevait un salaire brut annuel de 22 192 euros (soit 1 842 euros par mois sur douze mois) et pouvait atteindre jusqu’à 35 816 euros (2 984 euros) en fin de carrière. En milieu de carrière, le salaire s’élevait à 28 816 euros (2 401 euros). Bien que ces chiffres remontent à la période 2010-2015, ils pourraient correspondre à la situation actuelle, car le salaire des cheminots est gelé depuis 2014.

Les contrôleurs demandent des primes

Le cofondateur du collectif ASCT, Olivier Laugier, a expliqué, dans les colonnes du Parisien, pourquoi le système des primes pouvait les pénaliser. « Si nous sommes en arrêt maladie, on perd 40 % de notre salaire ». Seule la prime de Noël entre en compte pour leur retrait. En décembre 2022, une grève pendant les vacances de Noël leur avait permis de sécuriser, entre autres, une prime de travail de 60 euros bruts par mois ainsi qu’une augmentation automatique de salaire tous les quatre ans au maximum.

À présent, les grévistes réclament une revalorisation de la prime de travail de 500 euros bruts par mois. En réponse, la direction a donc suggéré une augmentation de l’indemnité de résidence de 30 à 50 % et une nouvelle prime de partage de 400 euros. Cependant, ces propositions sont insuffisantes pour les syndicats, qui semblent déjà prévoir de prendre des mesures ce printemps si la SNCF ne satisfait pas leurs revendications.

Le président de la SNCF leur a répondu en évoquant les précédentes revalorisations des contrôleurs. « Comment on fait pour augmenter les contrôleurs de plus de 11%, alors qu’ils ont déjà eu 500 euros d’augmentation en deux ans ? On voit bien que l’addition des augmentations commence à poser problème ». Un désaccord entre les différentes parties dont les voyageurs vont faire les frais.





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