Voici la seule et unique façon de perdre du poids au début de l’année selon une diététicienne
Le début d’une nouvelle année annonce souvent le début des nouvelles résolutions. Les envies de perdre du poids et de mieux manger font partie des priorités des Français à chaque nouvel an. Attention toutefois. Si vous avez tout à fait raison de vouloir repenser votre alimentation pour pencher vers une cuisine plus équilibrée, faire de la minceur et des régimes drastique une obsession va s’avérer contre-productif. La plupart des nutritionnistes vous le diront, le meilleur régime alimentaire, c’est celui que vous pouvez mener toute votre vie. Les régimes à la mode, dits « amaigrissants », soi-disant efficaces rapidement ne sont pas maintenables sur le long terme. Ce qui veut dire que, fatalement, le poids perdu sera repris.
Il s’agit alors de privilégier un bon équilibre alimentaire, que vous pouvez suivre toute l’année, qui ne supprime pas d’aliment et qui n’interdit pas de se faire plaisir de temps en temps. Top Santé échange avec Jeanne Laurent, diététicienne nutritionniste, qui vous partage ses meilleurs conseils.
Top Santé : Commencer un régime après les fêtes, est-ce une bonne idée ?
Jeanne Laurent : En diététique, le mot régime veut dire type d’alimentation : régime végétarien, régime hyposodé. Je suis donc contre le « régime restrictif », je suis pour un rééquilibrage alimentaire. Si vous avez envie de faire du bien à votre corps après avoir abusé des bonnes choses avant et pendant les fêtes, reste à vous préparer à équilibrer votre alimentation.
TS : La part psychologique est-elle importante dans cette prise de décision ?
J L : Bien sûr ! Cette décision ne peut pas être prise sur un coup de tête. L’enjeu est de taille. Si vous n’y avez pas réfléchi en amont, vous risquez de ne pas tenir vos objectifs. Sans préparation, vous pourriez connaitre une période de découragement ainsi qu’une perte de confiance en soi. Au final, vous arrêterez en cours de route.
TS : Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste le rééquilibrage alimentaire ?
J L : Concrètement, un rééquilibrage alimentaire s’adapte forcément au patient, à ses besoins, ses habitudes, ses contraintes, ses goûts, sans oublier de maintenir une notion très importante, celle du plaisir. L’idée de ce rééquilibrage, c’est avant tout, de mettre en place une démarche durable. Je suis contre toutes les injonctions de suppressions comme les féculents, sucres, gras, etc…Si on supprime tous les sucres en janvier alors que l’on est un brin addict, on a toutes les chances de craquer en février et de tout abandonner.
TS : Ce rééquilibrage n’implique donc pas de restrictions ?
JL : L’idée n’est pas de restreindre mais d’ajuster et d’adopter une alimentation qui soit raisonnée et choisie. On rééquilibrera donc l’alimentation en réajustant les proportions, les quantités, les fréquences de certains autres aliments tout en s’adaptant au patient ; aux contraintes qu’il rencontre, son métier, son activité physique, son budget et sa famille.
TS : Une activité physique est-elle nécessaire en accompagnement ?
JL : Si l’on veut atteindre son objectif et qu’il dure à long terme, il faut associer ce rééquilibrage alimentaire à une activité physique intense ou douce. L’essentiel est de bouger. Vous obtiendrez de bons résultats en pratiquant de la marche, de la natation, du yoga, etc…
TS : Quels conseils donneriez-vous pour démarrer ?
JL : Pour mettre fin aux excès et tentations, fixez-vous une date. Le jour J vous dites Stop et partez sur un bon équilibre alimentaire et d’une saine alimentation.
