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Voici comment différencier la dépression des troubles bipolaires


C’est une maladie qui est encore trop souvent méconnue. Mais comme chaque année, c’est ce 30 mars que se déroule la journée mondiale de la bipolarité qui entend mieux faire connaître ce mal qui toucherait 40 millions de personnes dans le monde. Il est d’ailleurs parfois difficile de faire la différence entre les troubles bipolaires et la simple dépression.

C’est en 2014 qu’a été instaurée pour la première fois cette journée qui a pour but de lutter contre les aprioris dont sont victimes ceux qui souffrent de cette maladie comme les autres. La date n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle correspond à l’anniversaire de Vincent Van Gogh. Le célèbre peintre néerlandais était en fait atteint de cette pathologie et s’est suicidé en 1890 à l’âge de 37 ans.

Les troubles bipolaires sont différents de la dépression

Pour le grand public, la bipolarité est fréquemment associée à la dépression. Celle-ci se caractérise en fait par des troubles unipolaires. Il s’agit d’« une maladie psychique fréquente qui par ses troubles de l’humeur, perturbe fortement la vie quotidienne. », comme le détaille le site de l’assurance maladie. Ce n’est pas un simple épisode passager, mais une véritable maladie chronique dont les symptômes peuvent aller de la perte d’appétit au repli sur soi-même.

Les troubles bipolaires sont différents dans le sens où c’est une alternance entre des épisodes dépressifs et des phases d’exaltation. Durant ces phases dites maniaques, les malades « sont extrêmement actifs, voire agités et se sentent parfois euphoriques et exaltés. » Ils multiplient les dépenses, démarrent de nombreux projets, mais peuvent aussi se montrer irritables vis-à-vis de leurs proches qui ont tendance à freiner leur enthousiasme.

Une femme atteinte de troubles bipolaires

crédit photo : Shutterstock Une femme atteinte de troubles bipolaires

2 à 3 % de la population seraient atteints de troubles bipolaires

Ensuite, durant les phases dépressives, ils entrent dans un état de grande tristesse, perdant goût à toute activité. Dans certains cas, « ils se replient sur eux-mêmes et développent des idées suicidaires« . Chez certains patients, l’humeur redevient normale entre ces deux épisodes. C’est pour cela que les spécialistes estiment qu’il faut entre huit et dix ans pour établir un diagnostic précis.

En France, les experts estiment que 2 à 3 % de la population seraient atteints de troubles bipolaires. Et c’est le plus souvent à l’adolescence ou au début de l’âge adulte que les premiers signes de la maladie sont visibles. Si l’on ne connait pas précisément les causes des troubles bipolaires, les experts penchent pour des prédispositions comme des anomalies génétiques. « La maladie est d’ailleurs plus répandue dans certaines familles. »

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