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voici combien vous allez perdre si vous êtes né après le 1ᵉʳ septembre 1961


Le mois de décembre ne nous fait décidément pas que des cadeaux. Bonus, mais aussi malus, la fin d’année arrive avec son lot de changements. Que vous soyez jeune retraité ou sur le point de mettre un terme à votre carrière, restez bien attentif à ce qui va suivre.

D’abord, un rappel pour ceux qui seraient surpris de voir leur compte en banque se remplir dans les prochains jours.  À un peu plus d’une semaine de Noël, le 15 décembre, les foyers les plus modestes recevront, comme à l’accoutumée, la fameuse prime de Noël. Pour y avoir droit, ces derniers doivent avoir été bénéficiaires de l’une des allocations suivantes, au mois de novembre et/ou décembre 2023 : prime forfaitaire pour reprise d’activité, allocation de solidarité spécifique (ASS), allocation équivalent retraite (AER) et revenu de solidarité active (RSA).

Les bonus et les malus du mois de décembre

Concernant son montant, celui-ci va dépendre de la situation familiale des allocataires. À noter, aucune démarche n’est à effectuer pour l’obtenir, le versement de ladite prime est automatique.

Bonne nouvelle aussi pour ces nouveaux retraités ayant refusé de jouer les prolongations. En effet, le 1ᵉʳ décembre dernier, le malus de 10%, autrement appelé coefficient de solidarité, a été supprimé pour les 13 millions de retraités qui touchent la pension complémentaire. Cette décision a été arrêtée par les partenaires sociaux du régime (syndicats et organisations patronales), dans le cadre de l’accord national interprofessionnel 2023-2026.

Le bonus malus Agirc-Arrco n’est plus depuis le 1ᵉʳ décembre 2023

Le bonus malus Agirc-Arrco déplaisait considérablement à nombre de retraités du privé depuis 2019, date de son entrée en vigueur. Son principe : partir à l’âge légal, mais avec une décote temporaire de 10%, pendant trois ans, sur la pension complémentaire.

Pour jouir intégralement de sa complémentaire, il fallait alors rester une année supplémentaire à son poste. Du reste, ceux qui décidaient de rester encore davantage de temps dans leur entreprise pouvaient espérer un bonus de 10%.

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La suppression du bonus représente une perte pour les salariés nés après le 1ᵉʳ septembre 1961 

Ce principe n’est dorénavant plus à l’ordre du jour pour les nouveaux retraités, mais également pour ceux à qui il est actuellement appliqué. C’est depuis le 1ᵉʳ décembre, pour tous les nouveaux retraités, que la décote temporaire n’est plus applicable.

Les retraités depuis moins de trois ans « malusés », eux, devront attendre avril 2024 pour que cette suppression prenne effet. Enfin, pour ce qui est du bonus de la retraite complémentaire, les assurés déjà bénéficiaires pourront le conserver, les salariés qui ne sont pas concernés par la réforme des retraites, ceux nés avant le 1ᵉʳ septembre 1961. Si vous êtes nés après le 1ᵉʳ septembre 1961, la suppression du bonus représente une perte. « Pour une retraite complémentaire de 900 €, la suppression du bonus représente, sur 1 an, une ‘perte’ de : 1 080 € en l’absence de la majoration temporaire de 10 % (90 € / mois), 2 160 € en l’absence de la majoration temporaire de 20 % (180 € / mois), 3 240 € en l’absence de la majoration temporaire de 30 % (270 € / mois) », nous précise le site internet La retraite en clair de la BNP.





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